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Aaricia Lemaire

AARICIA LEMAIRE: « J’avais un accent namurois très prononcé quand je suis arrivée à Paris »

Si son nom ne vous dit rien, vous reconnaîtrez certainement le visage d’Aaricia Lemaire. Cette jeune actrice belge interprète le rôle de Carla dans la série quotidienne de TF1, Ici tout commence. Elle s’est prêtée pour nous au jeu de l’interview self-love.

Nous l’avons rencontré pour notre rubrique Interview Self-love.

Comment allez-vous?

« Super bien. Ça me fait toujours plaisir de pouvoir revenir en Belgique. »

Vous interprétez le rôle de Carla dans la série Ici tout commence. Comment ça se passe?

« Très bien. Mon personnage a un petit passage à vide pour l’instant dans la série, mais c’est un beau tournant pour elle et je suis curieuse de voir les retours du public à ce sujet. »

Qu’avez-vous en commun avec Carla?

« Peu de choses. On est très différentes, mais il y a plusieurs éléments sur lesquels on peut se rejoindre. Il y a, bien évidemment, des choses qui viennent de moi. On est obligé, surtout sur un rythme pareil, de mettre des petites graines de nous dans nos personnages. On a toutes les 2 un certain niveau d’exigence et aussi une forme d’écoute et de fidélité avec les gens qu’on aime. »

Carla était très peste à son arrivée dans la série. C’est grisant de jouer ce type de rôle?

« C’est très grisant de jouer un personnage qui est loin de soi. J’aime bien son côté qui défie pas mal l’autorité. Je suis admirative de ce côté-là chez elle. J’aime beaucoup m’y plonger. Elle a beaucoup évolué et traversé des choses qui l’ont transformée, mais elle garde aussi cette fermeté, cette carapace et son caractère bien trempé que je ne voudrais quitter pour rien au monde. »

Qu’est-ce que vous pensez du look de Carla?

« Elle a une garde-robe assez identifiable et haute en couleur, avec un style un peu Chanel et très classique. Elle a de jolies pièces dans sa garde-robe et ça m’aide beaucoup pour me plonger dans ce personnage. »

La série se passe dans un institut de gastronomie. Vous aimez cuisiner?

« Pas forcément (rires), mais ça me donne envie de m’en sortir un peu mieux. On est en contact au quotidien avec une équipe culinaire, donc il y a une curiosité qui se développe. Ça me donne parfois envie de maîtriser un peu plus, mais j’ai encore beaucoup à apprendre, ça c’est clair (rires). »

Vous avez confiance en vous?

« Ça évolue tout le temps. J’ai plus confiance aujourd’hui à 24 ans, qu’à 16, 17 ans ou même l’année dernière. Il y a des jours plus difficiles que d’autres dans un métier d’image, où on est assez exposé. Au final, on donne à travers l’écran un personnage dont la frontière avec soi-même est très fine. On peut vite être malmené par tous ces regards. La confiance en soi, c’est un travail du quotidien qui parfois n’est pas simple. »

C’est difficile de se voir à l’écran?

« Oui. C’est très dur. Je le fais pour pouvoir m’améliorer. Il y a tout un cheminement entre ce qu’on donne sur le plateau et le montage final. J’ai besoin de pouvoir me juger et estimer la différence entre ce que je ressens et le produit final et pouvoir réajuster si nécessaire. Mais ce n’est vraiment pas une partie de plaisir. Quand je le fais, je ne vois que les défauts (rires). »

Que faites-vous quand vous avez un jour « sans »?

« J’essaie de prendre un petit temps pour moi, faire des exercices de respiration, essayer de détendre mon visage, je bois un grand verre d’eau... Je suis aussi Miss café, donc ça m’aide à me donner un coup de boost. Et sinon, on a la chance d’être chouchouté et préparé par des coiffeuses et des maquilleuses. Quand on n’est pas bien, on a droit à un petit massage crânien. Elles savent nous aider quand c’est un matin difficile. »

Pour des raisons de tournage, vous êtes installée dans le sud de la France. Qu’est-ce qui vous manque le plus de la Belgique?

« C‘est tout un ensemble de la belgitude que je retrouve toujours avec un immense plaisir. Ça se résume par ma famille qui se trouve en Belgique, mes amis, l’accent, la manière de vivre. La gastronomie belge me manque aussi beaucoup, j’adore les frites et le vol-au-vent. Toutes ces choses m’enveloppent toujours quand je rentre à Bruxelles ou à Namur. »

Vous avez travaillé votre accent?

« Oh oui, j’avais un accent namurois très prononcé quand je suis arrivée il y a 7 ans à Paris, et on m’a très vite suggéré de le perdre en école de théâtre. Par mimétisme dans cet univers théâtral parisien, je l’ai très vite perdu, mais je resterai toujours Belge au fond de moi! »

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