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SOUS LA COUETTE: ““Nos langues se touchent, et soudain, j’ai l’impression de la connaître depuis des années””

Zoé Gascoin
Zoé Gascoin Rédactrice web

Toutes les femmes ont leurs propres fantasmes, et comme chez Flair, on aime partager, une lectrice nous parle de son petit plaisir coquin préféré, à savourer seule ou à 2. Billie, 26 ans, rêve d’avoir une relation sexuelle avec des inconnu·e·s.

Billie, 26 ans, veut tenter davantage d’expériences maintenant qu’elle est célibataire.

Elle devient folle... à l’idée de voir comment les autres font l’amour.

Elle rêve parfois... de relations sexuelles avec des inconnu·e·s.

De façon complètement innocente. C’est ainsi que cela a commencé le jour où je les ai rencontrés. Avec une erreur de commande au café. J’ai demandé un café noir avec du sucre et j’ai reçu à la place un flat white avec du lait d’avoine.

« C’est pour moi », dit une voix douce et grave derrière moi. Je me retourne et croise le regard d’un homme. Cheveux mi-longs, barbe naissante, belle bouche et yeux verts qui me fixent depuis trop longtemps.

« J’ai déjà payé », répondis-je en lui tendant le gobelet.

« Oh, alors gardez-le », dit l’homme en haussant les épaules. Je souris, mais secoue la tête. « Je n’aime pas trop le lait d’avoine. » L’homme fouille alors dans ses 2 poches, mais ses mains sont vides lorsqu’il les ressort. « Je n’ai pas d’argent liquide sur moi... »

« Je le veux bien », intervient une femme assise à une table à notre gauche. Elle a un ordinateur portable ouvert, porte des lunettes et a les lèvres maquillées de rouge. Elle tient un billet de 5 € entre son index et son majeur. Une heure plus tard, nous sommes tous les 3 assis par terre dans son studio.

Des coussins sont éparpillés partout sur le sol. De la musique joue en fond et une délicieuse odeur printanière s’engouffre à travers les fenêtres grandes ouvertes. Elle est assise contre lui, je suis assise en face d’eux. Nos tasses de café sont désormais remplies de vin blanc.

Il pose sa main sur son genou. Son pied tape contre ma cheville et, quelques secondes plus tard, elle se penche vers moi. Pas un mot, pas une explication. Ses lèvres restent fermement serrées, mais elles se rapprochent de plus en plus. Quand elles touchent les miennes, elles sont chaudes et douces. Nos langues se touchent, et soudain, j’ai l’impression de la connaître depuis des années. Nous nous embrassons, détendues, mais passionnées.

Lui, observe. Sa main repose maintenant sur sa cuisse, jusqu’à ce qu’elle se tourne à moitié vers lui et commence à l’embrasser. Je vois comment sa main ouvre son pantalon. Elle me regarde.

« Tu restes, n’est-ce pas? »

Je ne réponds pas, mais l’embrasse à nouveau. Mes mains glissent sous son pull.Je sens sa peau, fraîche et douce. Ses tétons, en revanche, sont durs sous mes paumes.

Elle me pousse doucement en arrière, grimpe sur moi et enlève son pull. Elle ne porte pas de soutien-gorge. Je regarde ses seins qui se balancent lorsqu’elle se penche pour faire glisser ses lèvres sur mon cou. Un frisson me parcourt de la nuque jusqu’au bas du dos. Il s’assoit derrière elle. Ses mains agrippent ses hanches, sa bouche descend vers son dos. Elle tourne la tête et l’embrasse à nouveau. Au même moment, elle parvient à défaire ma braguette. Je pense qu’elle n’en est pas à son coup d’essai.

Puis ses doigts glissent entre ses jambes. Elle gémit contre mon oreille, je cambre le dos sous l’effet de l’excitation. Et je sens ses lèvres descendre lentement le long de mon corps. En même temps que ses doigts rentrent lentement dans son sexe, elle prend mon clitoris dans sa bouche. Nous formons une ligne, avec nos langues et nos doigts. Une ligne de plaisir.

Quand il retire ses doigts de son vagin et les remplace par son sexe dur, elle commence à me lécher plus fort. Je vois ses fesses bouger contre son bas-ventre et je sens chaque poil de ma peau se hérisser d’excitation. Le temps défile, on dirait qu’il peut lui faire l’amour sans s’arrêter. Et pendant tout ce temps, je suis de plus en plus excitée, au point que je ne peux plus me retenir.

Je ressens la chaleur monter en moi, et même si je veux continuer à les regarder, je commence à voir des étoiles. Je jouis au son de ses gémissements, et juste au moment où mon corps semble enfin se détendre, je le sens jouir à la fois sur elle et sur moi.

Nous sommes maintenant allongés là, haletants et en sueur. Complètement nus et épuisés. Il s’éclaircit la gorge: « Quelqu’un a donné un pourboire au barista? »

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