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intimité fantasme
© Getty Images

SOUS LA COUETTE: ““Je sens ses mains glisser le long de mon dos, de ma taille, de mes hanches””

Toutes les femmes ont leurs propres fantasmes, et comme chez Flair, on aime partager, une lectrice nous parle de son petit plaisir coquin préféré, à savourer seule ou à 2. Cette semaine, Oriane partage son envie de retrouver son intimité avec son compagnon.

Oriane, 33 ans, est traitée pour un cancer du sein.

Elle s’enflamme pour... un regard les yeux dans les yeux avec son petit ami.

Elle rêve de… pouvoir être intime avec lui à nouveau.

Les derniers mois ont été tout sauf faciles. Opération, chimio, rendez-vous interminables à l’hôpital. Je pensais être prête pour ce qui m’attendait, mais rien ne m’avait vraiment préparée à ce que j’allais voir dans le miroir: des cicatrices là où se trouvaient autrefois mes seins, un corps qui m’appartient et qui, pourtant, ne me semble plus être le mien.

Malgré tout, je suis là, dans mon salon, un verre de vin à la main, et lui à mes côtés. Thomas. Mon petit ami, qui n’a pas quitté mon chevet une seule seconde. Il m’a apporté des couvertures quand je tremblais de fièvre, m’a préparé des smoothies quand je ne pouvais plus avaler une bouchée, m’a massé les pieds quand je pensais qu’ils allaient se briser de fatigue.

Et maintenant, il me regarde avec les mêmes yeux que depuis toujours: chaleureux, doux, désireux.

« Tu es belle »

dit-il. Comme si c’était la chose la plus normale au monde. Je souris, incertaine. « Belle? Avec ces cheveux de 2 cm et un corps couvert de cicatrices? »

Il prend mon verre, le pose sur la table et se tourne complètement vers moi.

« Avec ces cheveux. Avec ce corps. Avec tout ce que tu es, oui. Belle. »

La nervosité que je ressens depuis le début de la soirée s’estompe peu à peu. Je sais que c’est ce que je veux. Pour la première fois depuis longtemps. Je me rapproche un peu et lui laisse le temps de m’embrasser. C’est merveilleux, ses lèvres sur les miennes. Sa main glisse le long de ma joue, ses doigts effleurent doucement ma peau. J’ai l’impression d’être chez moi.

« Tu es sûre d’être prête? », me demande-t-il en murmurant contre mes lèvres.

Je hoche la tête.

« Plus que jamais. »

Nous nous levons ensemble et marchons vers la chambre. Cela me semble étrange, vulnérable, mais aussi comme quelque chose dont j’ai tellement besoin. Les draps sentent l’adoucissant, la fenêtre est entrouverte. Il me laisse m’asseoir d’abord, me regardant toujours avec ce même regard désireux, que j’avais tellement peur de ne plus jamais revoir. J’enlève mon t-shirt. Il ne dit rien, il se contente de regarder. Pas avec pitié, ni avec effroi, mais avec désir et respect.

« Viens ici », murmure-t-il, et il m’attire contre lui.

Sa bouche cherche à nouveau la mienne, plus profondément cette fois. Je sens ses mains glisser le long de mon dos, de ma taille, de mes hanches. Il s’attarde un peu plus longtemps sur les lignes de mes cicatrices, et au lieu de me mettre mal à l’aise, je sens ma gorge se serrer d’émotion. Parce qu’il ne les évite pas. Il l’accepte, il m’accepte.

Je défais sa chemise et la retire de ses épaules. Son corps est chaud contre le mien. Nos corps se complètent toujours. Je frissonne, mais pas à cause du froid. Nous nous glissons sous les draps. Ses mains bougent tendrement, comme s’il voulait redécouvrir chaque centimètre de mon corps. Il embrasse mon cou, ma clavicule, le bord de mes cicatrices. Ma respiration s’accélère naturellement, mes jambes s’ouvrent...

« Si c’est trop, tu me le dis, d’accord? »

Je réponds: « Je te veux. Vraiment. »

Il me caresse doucement entre les jambes. Je gémis. Subtilement, mais assez fort pour qu’il entende à quel point cela m’a manqué. Le sentiment d’être désirée. De sentir que mon corps est vivant. Je baisse son caleçon et le prends dans ma main. Il est dur, prêt, mais se retient pour me laisser le contrôle. Je souris et le tire vers moi.

Quand il s’enfonce lentement en moi, je retiens mon souffle. C’est comme quelque chose dont je n’osais pas rêver depuis des mois et que je vis enfin à nouveau. Il bouge lentement, rythmiquement. Sa main dans la mienne, fermement, comme s’il ne voulait plus jamais me lâcher.Mon corps réagit, plus vite que je ne le pensais. Chaque coup, chaque contact me fait frissonner. Je gémis, je lâche prise, je m’abandonne à lui. La tension monte, jusqu’à ce que je jouisse dans un profond soupir.

Tout mon corps tremble, mon cœur bat la chamade et je pleure d’émotion, tandis qu’il continue de bouger en moi. Il jouit peu après, gémissant mon nom, son corps lourd sur le mien. Et je ne ressens que de la chaleur et de l’énergie vitale.

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