Toutes les femmes ont leurs propres fantasmes, et comme chez Flair, on aime partager, une lectrice nous parle de son petit plaisir coquin préféré, à savourer seule ou à 2. Lily, 21 ans, rêve de se baigner nue dans la piscine des voisins.
Lily, 21 ans, a le béguin pour quelqu’un depuis 2 ans.
Elle s’enflamme… pour les hommes à l’attitude nonchalante.
Elle rêve parfois... de se baigner nue dans la piscine des voisins.
De toutes les choses que je voulais faire cet été, nager nue avec ma meilleure amie ne figurait pas en tête de ma liste.
« Tu es sérieuse? », dis-je bouche bée lorsque Louise me propose de sauter nues dans la piscine. « Dans la piscine de tes voisins? »
« Allez, Lily. Il fait une chaleur torride et ils sont en vacances. Personne ne le saura. » Rien que l’idée fait battre mon cœur un peu plus vite. Raphaël, le fils aîné des voisins, est mon crush depuis 2 ans. La première fois que je l’ai vu, il sortait d’un camion de déménagement comme s’il sortait tout droit d’une campagne publicitaire, avec un t-shirt blanc moulant, un jeans noir déchiré et une nonchalance à toute épreuve. Depuis, je trouve sans cesse des excuses pour passer chez Louise.
« Et si on se fait prendre? C’est illégal, tu sais. »
Louise lève les yeux au ciel. « Relax. J’ai leur clé, je m’occupe du chat et des plantes. » Après 5 « s’il te plaît, s’il te plaît, s’il te plaît », un regard de chiot et une moue boudeuse, je finis par céder. La tension, combinée à la chaleur torride, finit par me convaincre. Au coucher du soleil, nous nous faufilons dans leur jardin. La piscine scintille sous la lumière de la lune, nous invitant à la rejoindre. « Tu es sûre qu’il n’y a personne dans la maison? », dis-je. « À 100 % », répond Louise en allumant la lumière de la piscine. Le jardin est baigné d’une douce lueur bleue. « Ils ne reviennent qu’à la fin du mois. » J’admire le tableau.
Immédiatement, l’image de Raphaël en short de bain apparaît dans ma tête. Je la chasse. Nous nous déshabillons et nous tenons à côté de la piscine, vêtues uniquement de nos culottes. Du coin de l’œil, j’aperçois le corps voluptueux de Louise. À côté d’elle, je me sens vraiment comme une planche à pain. « Je compte, d’accord? », dit Louise avec enthousiasme, et nous retirons alors le dernier morceau de tissu qui recouvre nos corps. Dès que ma culotte touche le sol, la brise fraîche du soir caresse ma peau nue. « Je me jette à l’eau », dis-je d’un ton hésitant, avant de prendre mon élan et de plonger dans la piscine. L’eau est étonnamment agréable et je ris de pur soulagement. « D’accord, tu avais raison Louise. C’est génial... » Mais quand je me retourne, je suis terrifiée. Louise est là, avec tous nos vêtements dans les bras. « Désolée, Lily, mais tu me remercieras plus tard! », dit-elle en souriant, avant de s’enfuir.
« LOUISE?! »,
crié-je en tentant de me dissimuler du mieux possible sous l’eau.
Puis j’entends quelque chose bouger. Mon cœur s’emballe. Une silhouette apparaît. « Louise? », dis-je doucement en espérant qu’elle soit revenue. Mais lorsque la silhouette se rapproche, je vois clairement qu’il s’agit d’un homme. « Alors, c’est toi la copine de Louise? Sympa. Je m’appelle Raph. » Il me regarde intensément. Oh mon Dieu, il est encore plus beau de près. Je plonge plus profondément, et même si l’eau est assez fraîche, mes joues sont toutes rouges. « Désolée... Louise m’a entraînée ici. On pensait que vous n’étiez pas chez vous... »
Raphaël soupire, son regard glisse sur l’eau.
« Sors de l’eau. Maintenant. »
Mon souffle se bloque. « Euh... quoi? » « Tu m’as bien entendu », répond-il. Je reste figée – et complètement nue – dans l’eau, tandis qu’il me regarde. Mais c’est Raphaël. L’homme à qui je pense depuis des mois, que j’aimerais lécher comme une glace et attacher à mon lit si j’en avais l’occasion... Finalement, je me retourne en soupirant et sors de l’eau, les bras serrés contre mon corps. Trempée et nue. « Merde », murmure Raphaël. « T’as vraiment du cran. » « Ou alors j’ai de très mauvaises amies », dis-je en retour. Il y a un court silence, puis il me tend sa serviette.« Louise a intérêt à avoir une très bonne explication », dis-je en m’enveloppant dans la serviette. Il hoche lentement la tête. « Ou est-elle une excellente entremetteuse? »
Mes yeux se posent immédiatement sur les siens. Son regard glisse sur mon visage et s’attarde sur mes lèvres. La distance entre nous diminue. Et diminue encore. Et encore. Et puis, je me retrouve soudainement là, dans le jardin des voisins, en train d’embrasser Raph, l’homme de mes rêves.
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