Gen F

En rejoignant la communauté, vous recevez un accès exclusif à tous nos articles, pourrez partager votre témoignage et…
chaussures talons
© Karola G via Pexels

SOUS LA COUETTE: ““Je laisse mon talon effleurer son entrejambe, puis je le repose””

Toutes les femmes ont leurs propres fantasmes, et comme chez Flair, on aime partager, une lectrice nous parle de son petit plaisir coquin préféré, à savourer seule ou à 2. Cette semaine, Anne-Lise, 31 ans, rêve d’une nouvelle paire de chaussures avec laquelle elle pourrait le séduire à nouveau.

Anne-Lise, 31 ans, a une relation coquine avec son mari.

Elle s’enflamme... à l’idée de voir à quel point elle excite son mari.

Elle rêve… d’une nouvelle paire de chaussures avec laquelle elle pourrait le séduire à nouveau.

Je sais qu’il m’observe depuis le début de la soirée. Son regard glisse sans cesse vers le bas, vers mes pieds, vers les chaussures que j’ai spécialement enfilées pour lui. Ce sont des chaussures compensées d’une teinte rouge foncé en cuir verni souple, avec un talon vertigineux et un éclat dans lequel se reflète la lumière du salon. Je les ai choisies parce que je sais qu’elles le rendent fou.

Il a essayé de le cacher quand je les ai essayées dans le magasin, mais j’ai tout de suite remarqué la façon dont sa mâchoire s’est crispée. Maintenant, il est assis sur le bord du fauteuil, un verre de vin à la main qu’il porte à peine à ses lèvres entrouvertes. Ses yeux suivent chaque mouvement de mes jambes, tandis que je traverse la pièce. Lentement.

« Tu regardes », dis-je sans me retourner.

Il ne répond pas tout de suite. Et même après quelques secondes, un simple « oui » est tout ce qui finit par sortir de sa bouche. Je souris, tends légèrement le pied, tourne la cheville pour que le cuir bouge avec la lumière.

« C’est pour ça que je le fais, tu sais. »

Je m’appuie contre la table et enlève une chaussure. Le bruit du talon contre le parquet est fort et sec. Je remets mon pied nu dans la lumière, bouge mes orteils un par un, puis tous ensemble. Ses yeux restent rivés dessus.

« C’est celle-là que tu préfères, n’est-ce pas? », lui dis-je.

Il acquiesce.

Sa voix semble l’abandonner complètement. Je prends la chaussure, la tiens par le talon et laisse mes doigts glisser sur sa surface lisse tout en faisant semblant de la lécher. Le cuir est frais, presque humide à cause de son éclat. Et l’odeur du cuir neuf se mêle délicieusement à l’air chaud de la pièce. Je sais qu’il la sent aussi. Puis je remets lentement la chaussure, centimètre par centimètre. Mes mouvements sont lents, presque solennels. Je serre les lanières, ferme la boucle, étire mes jambes et les croise. Son regard suit chacun de mes gestes. Ses doigts serrent le verre comme s’il avait peur de le laisser tomber. À juste titre, sans doute.

« Tu peux t’approcher », le mets-je au défi.

Il le fait, mais si lentement que chaque pas semble être une épreuve. Lorsqu’il se tient devant moi, je pose mon pied contre son genou, juste assez fort pour tester son équilibre. Il respire plus profondément. Sa main glisse naturellement vers ma cheville, mais je retire mon pied avant qu’il ne me touche.

« Ne me touche pas », le taquine-je. « Regarde seulement. »

Il déglutit.

Je lève légèrement la jambe et laisse le bout de ma chaussure glisser le long de sa cuisse, juste assez pour que le tissu de son pantalon gémisse sous le cuir. Le talon tape rythmiquement contre sa jambe, un bruit qui, dans le silence de la pièce, semble beaucoup plus fort qu’on ne pourrait s’y attendre.

« Tu sais ce que ça me fait, n’est-ce pas? », gémit-il.

Je souris et bouge mon pied d’avant en arrière, laissant le talon effleurer son entrejambe, puis le repose. La tension sur son visage est désormais clairement visible. Son souffle se coupe à chaque petit mouvement que je fais. Je sens aussi mon propre cœur battre contre mes côtes. C’est délicieux de l’avoir exactement là où je le veux. Je me penche en avant, approche mes lèvres de son oreille et murmure:

« Encore un petit pas. Et tu pourras les enlever. »

Il prend une profonde inspiration. Le peu d’air entre nous semble vibrer. Sa main s’avance. Il est presque arrivé à ma chaussure, et puis...

« Ou non », dis-je en riant, tout en le repoussant avec mon pied.

« Pas encore. »

Je saute alors de la table et me mets à marcher. Mes talons claquent joyeusement sur le sol, tandis que je sens toute son énergie s’échapper de son corps, ramolli par le désir. Chaque pas que je fais le rend plus excité. J’ai hâte de passer à l’étape supérieure, mais sans mes nouvelles chaussures.

Lire aussi:

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu Partenaire

Message Commercial