Nous avons tou·te·s nos propres fantasmes, et comme chez Flair, on aime partager, un·e lecteur·rice nous parle de son plaisir coquin préféré, à savourer seul·e ou à 2. Cette semaine, Yannick se confie sur son fantasme de sexe sur son lieu de travail.
Yannick, 26 ans, est célibataire et trouve que cela lui convient très bien pour l’instant.
Il s’enflamme… pour « les femmes dominantes ».
Il rêve parfois... de sexe au travail.
J’étais assis à mon bureau, sans me douter de rien, lorsque notre nouvelle patronne est entrée. Elle se comportait toujours comme si tout lui était déjà dû, avant même que quelqu’un ait eu le temps de la saluer. Elle portait des talons vertigineux, un tailleur noir moulant qui soulignait ses formes généreuses et avait un regard que je ne peux décrire qu’en un mot: impitoyable. « Bonjour », a-t-elle lancé d’un ton impassible, attirant immédiatement l’attention générale. Surtout la mienne. Non seulement parce que j’étais mort de trouille face à sa présence, mais surtout parce qu’elle m’a immédiatement donné une énorme érection.
Notre patronne est le genre de personne qui vous confie des tâches sans vous dire « s’il te plaît », les jours de grand stress. Et qui n’hésite pas non plus à vous interrompre pendant que vous parlez, en vous regardant comme si vous lui faisiez perdre son temps. Une supérieure complètement toxique, donc, mais à mes yeux aussi irrésistiblement sexy.
Aujourd’hui est justement une de ces journées stressantes. Elle est totalement sur les nerfs depuis le matin et laconique dans ses propos. Et je sens mon jeans bien trop serré.
« Je veux ce rapport sur mon bureau avant 17 heures », me lance-t-elle sans lever les yeux de son écran. Et pourtant...
Chaque fois qu’elle daigne me jeter un regard, ses yeux s’attardent un peu trop longtemps. Et quand elle m’adresse la parole, elle se penche toujours un peu trop vers moi. Elle se met en avant, de sorte que son chemisier moule ses seins et que ses lèvres effleurent mon oreille. Et aujourd’hui? Aujourd’hui, elle semble délibérément vouloir tester jusqu’où elle peut aller avec moi.
« Tu as la tête qui chauffe, ton visage brille »
me dit-elle avant même que je puisse me retourner et sortir de son bureau. « Je crois que tu as très chaud. »
« Mon visage brille? », me dis-je. Je suis plutôt en train de cuire, littéralement. Cette petite phrase de se part est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Et lorsqu’elle me fait signe de la main et me sourit malicieusement en me montrant la porte de sortie de son bureau, je n’en peux plus. Je me précipite vers les toilettes.
La porte se referme. Je la verrouille, m’appuie contre le mur au-dessus de l’évier et pousse un profond soupir. Des images défilent dans ma tête. Ses lèvres, sa voix, son regard irrésistiblement séduisant. Tout dans son attitude crie: « Je sais très bien quel effet je te fais. »
Et donc, ma main glisse dans mon pantalon et je me donne la permission, avec elle dans mes pensées, de me masturber. Je sors mon sexe et je suis moi-même étonné de voir à quel point il est tendu.
Je commence lentement à me caresser. Je suis humide d’excitation. Je pense à elle dans ce bureau. À la façon dont elle écarte les jambes sous le bureau. Et à celle dont elle me regarde pendant que je suis à genoux devant elle. Je me caresse encore plus vite et plus fort et j’imagine comment elle enlèverait ses lunettes et ouvrirait son chemisier. « Tu pensais que je ne m’en étais pas aperçue, hein? », dit-elle alors.
Ça fait des mois que je sais que tu te caresses en pensant à moi dans les toilettes. Montre-moi comment tu fais.
Je dois faire un effort pour étouffer mes gémissements quand je sens que je vais bientôt jouir rien qu’à cette pensée. Je tire encore plus fort sur mon sexe dur et je sais que je suis au bord d’atteindre le point de non-retour. Je halète, puis mon sperme chaud finit par jaillir sur ma main et dans l’évier. Mon cœur bat à tout rompre dans ma gorge, mon corps est complètement vidé, mais pendant un instant, j’ai l’impression d’avoir enfin repris le contrôle sur la situation. Vœu pieux, bien sûr, car moins de 5 minutes plus tard, j’entends mon nom résonner dans le couloir. Elle le prononce de façon sèche et claire, avec une voix aiguë.
Je boutonne rapidement mon pantalon, me lave les mains et me précipite vers son bureau. Et je me prépare déjà mentalement à ma prochaine érection.
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