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© Point G

““LE POINT G”” épisode 161: un rêve érotique orgasmique

La rédaction

Gaëlle, 28 ans, en a bavé côté cœur. Après avoir épluché Tinder et vécu mille et une nuits parfois torrides, parfois étranges, il semblerait qu’elle ait trouvé le bon. Avec Ben, elle explore toutes les facettes de la sexualité. Avec amour, mais surtout avec humour.

L’autre jour, j’ai fait un rêve érotique. C’est peut-être un détail pour vous mais pour moi, ça veut dire beaucoup (c’est bon, vous avez la chanson en tête maintenant ?). J’ai toujours été fascinée quand mes copines me racontent leurs rêves érotiques avec un niveau de détails pointu.

Marie, par exemple, m’expliquait l’autre fois sa nuit sulfureuse auprès de son collègue avec qui elle flirte parfois. Elle l’avait invité à la rejoindre au pays onirique et s’en était donnée à cœur joie sur la photocopieuse. « Je te jure, je suis certaine d’avoir eu des orgasmes en dormant » m’avait-elle expliqué.

Ça a réveillé un peu de jalousie en moi. Les seuls rêves dont je me souviens sont mes cauchemars. Ah dans ces cas-là, pas de problème ! Je suis consciente d’un niveau de détails pas possible !

Du couteau qui me rentre dans le crâne aux courses poursuites infinies durant lesquelles il est vital de rester caché·e sans respirer, tout ça n’échappe pas d’un point poil à mon imagination. D’ailleurs, je me réveille souvent en sursaut, en hurlant sur Ben ou le frappant pour me défendre d’un méchant ennemi qui m’assaille. Je finis même par penser que Ben lui-même se souvient mieux de mes rêves que moi. Le pauvre, vous n’imaginez pas le nombre de fois où je le secoue en tenant son visage dans mes mains et en disant des incantations.

Je lui ai déjà fait peur plus d’une fois. Entre ça et les dialogues imaginaires que je tiens en dormant, il est dans de beaux draps en dormant à mes côtés.

Mais bref, revenons-en à nos moutons ! J’ai donc fait un rêve érotique et je m’en suis souvenue ! Ce n’est pas vraiment dû à un hasard. Je crois que si je m’en rappelle, c’est parce que Sophie m’a réveillée en plein milieu en m’appelant de bon matin. Je me souviens que quand j’ai capté que mon téléphone vibrait et allait me réveiller, je suppliais mon cerveau de me faire vivre encore quelques secondes de ce plaisir. Le contenu de mon rêve ? C’est là que ça devient étrange.

J’étais sur la route de la maison de ma grand-mère et je devais la traverser pour… Échapper à des méchants. En demi-sommeil, ou peut-être en rêve lucide qui sait, je sentais que tout ça allait encore partir en cauchemar violent. Mais une fois arrivée dans la véranda qui me conduisait vers un lieu en sécurité, j’ai fait face à des cambrioleurs cagoulés en train de fouiller chaque tiroir de la pièce. Je ne sais par quelle supercherie (allez comprendre les rêves qui n’ont ni queue ni tête…), j’avais fini par me cacher sous un bureau sans être vue. Mon cœur battait la chamade. Je me sentais en grand danger, comme si j’allais mourir. Et là, l’un des cambrioleurs a enlevé sa cagoule, s’est agenouillé à ma hauteur et m’a proposé de me faire du bien si j’étais d’accord.

En écrivant ces lignes, je rigole un peu. Même dans mes rêves, le consentement est très important !

Évidemment, ni une ni deux, j’ai écarté les jambes pour lui offrir mon corps et mon cauchemar s’est transformé en rêve ultra hot. Rien qu’à son évocation, j’ai encore des fourmillements dans le bas du ventre.

Finalement, je suis plutôt contente que Sophie m’ait réveillée. Au moins, je suis désormais rassurée sur le fait que moi aussi, je fais parfois des rêves érotiques. Et en plus, je me complets à me le remémorer de temps en temps, juste pour savourer le plaisir de ce souvenir irréel.

Par contre, ne me demandez pas si j’ai un problème avec « les méchants », pourquoi j’étais chez ma grand-mère et ce qu’il est advenu de ce cambriolage. Tout ce dont je me rappelle après cette excitation intense sous le bureau, c’est qu’une fois réveillée, j’avais encore l’impression de ressentir du plaisir. Un plaisir réel qu’il me tarde de retrouver dans les bras d’Edgard, le gentleman cambrioleur.

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