Du désir d’enfant à la maternité, mettre un petit être au monde peut parfois s’apparenter à des montagnes russes.
Deborah, 30 ans, pensait qu’elle ne serait jamais maman après 2 ans de traitement contre l’infertilité. Gianni, 31 ans, et elle sont les heureux parents de Téo.
« Gianni et moi avons eu du mal à concevoir. Nous avions déjà suivi un traitement contre l’infertilité durant 2 ans, avant que je ne découvre enfin un test de grossesse positif. Le lendemain, j’ai annoncé la bonne nouvelle à mon mari. Nous étions aux anges, mais en même temps très inquiets qu’il arrive quelque chose à notre enfant tant attendu.
Angoisses
J’ai décidé de me faire accompagner parce que j’avais extrêmement peur: peur de perdre le bébé, peur que ça n’aille pas, peur que quelque chose se passe mal pendant l’accouchement. On est tellement vulnérable et on veut tellement bien faire pour son futur enfant qu’il y a énormément d’incertitudes.
Nous avons demandé à mon père d’être le parrain et à la mère de Gianni d’être la marraine. Mes amies ont également organisé une baby shower, quelque chose que je n’aurais jamais osé espérer un an auparavant.
Le jour de l’accouchement, j’ai été mise sous perfusion et, un jour plus tard, notre petit Téo est venu au monde par césarienne. J’aurais préféré un accouchement par voie basse, mais notre bébé n’était pas bien positionné. J’avais déjà 24 heures de travail derrière moi et j’étais épuisée, j’avais mal partout! Je ne pouvais pas encore tenir Téo dans mes bras, mais Gianni le pouvait, et le voir embrasser notre enfant pour la première fois était un sentiment indescriptible.
J’aurais préféré un accouchement par voie basse, mais notre bébé n’était pas bien positionné. J’avais déjà 24 heures de travail derrière moi et j’étais épuisée!
Baby blues
Nous avons choisi le prénom Téo parce qu’il signifie ‘don de Dieu’, ce qui correspond parfaitement à notre situation. Mon post-partum s’est déroulé dans la sérénité, même si j’ai souffert du baby blues pendant quelques jours.
Je me sentais alors déprimée, surtout le soir, quand j’étais seule à la maison et que Gianni était parti jouer au football. Heureusement, c’est passé après un certain temps, quand tout s’est mis en place, et maintenant je profite pleinement de chaque instant avec notre petit bout de chou!
Je suis maman
Je n’aurais jamais osé imaginer que je deviendrais maman, car nous avions presque perdu tout espoir. Je suis donc tellement heureuse de pouvoir me qualifier ainsi et j’ai hâte que notre enfant prononce ce mot. Je me sens enfin complète. Je suis toujours la même Deborah qui aime faire du shopping, regarder des séries et aller au restaurant, mais désormais, Téo m’accompagne partout (rires).
J’ai trouvé les débuts difficiles en tant que maman, car tout est nouveau et on ne sait pas vraiment ce qui ne va pas quand son bébé pleure. Il faut apprendre à se connaître. C’est un processus d’apprentissage. Maintenant, nous avons trouvé notre rythme et nous profitons pleinement.
J’essaie de ne pas me mettre trop de pression et de ne pas écouter l’avis des autres. Moi seule sais ce qui est le mieux pour mon enfant. Compte tenu du parcours difficile que Gianni et moi avons traversé pour avoir un enfant, nous ne pensons pas encore à en avoir un deuxième. »
Je suis toujours la même Deborah qui aime faire du shopping mais maintenant, Téo m’accompagne partout.
Ventre rond
« J’étais heureuse d’être enceinte, même si j’avais très peur que quelque chose tourne mal. »
Césarienne
« Téo était mal positionné, ce qui nous a obligés à recourir à une césarienne. »
Bienvenue, Téo!
« Le voilà enfin! »
Faire-part et dragées
« Nous avons conçu nous-mêmes le faire-part de naissance et les dragées. »
Une famille heureuse
« Nous nous sentons comblés! »
Maman
« Je suis tellement heureuse de pouvoir enfin m’appeler maman. »
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