Du désir d’enfant à la maternité, mettre un petit être au monde peut parfois s’apparenter à des montagnes russes.
Elise, 32 ans, a vécu une grossesse de rêve, mais un accouchement difficile. Wout, 34 ans, et elle sont aujourd’hui les heureux parents d’Emma.
« Lorsque mon mari et moi avons décidé d’avoir des enfants, nous avons fait particulièrement attention à notre alimentation. Nous mangions le moins possible de produits transformés, ne buvions pas d’alcool et essayions de consommer davantage d’oméga 3.
À notre deuxième tentative, nous avons réussi! Nous avons annoncé l’heureuse nouvelle à ma famille lors d’un brunch organisé pour mon anniversaire. Wout a fait du pain au levain et y a gravé le mot ‘bébé’. Pour donner un indice, je portais des boucles d’oreilles en forme de cigogne, mais personne ne l’a remarqué (rires). Ma sœur était aussi enceinte, de 8 mois et demi à ce moment-là.
J’ai tout essayé: mettre la tête en bas, faire de la réflexologie plantaire et ramper à 4 pattes, mais notre bébé ne voulait pas se retourner.
En siège
Pour la famille de Wout, nous avons préparé des biscuits sur lesquels nous avons écrit ‘baby girl’. Dans sa famille, il n’y avait eu que des garçons pendant des générations, alors le fait que nous attendions une fille était encore plus spécial.
J’ai adoré être enceinte et ma grossesse s’est très bien passée. J’ai eu des nausées matinales au début, mais j’ai rapidement réussi à les contrôler grâce à l’acupuncture. Cela m’a aidée tout au long de ma grossesse à soulager tous les petits maux, j’avais l’habitude de faire une séance par mois.
Lors des contrôles à 33 et 35 semaines, le gynéco a constaté que notre bébé se présentait en siège. J’ai alors fait des exercices tous les jours, comme me mettre la tête en bas, faire de la réflexologie plantaire et ramper à 4 pattes, mais notre petite fille ne voulait pas se retourner.
À 37 semaines, le gynécologue a essayé de la retourner de l’extérieur, en appuyant sur mon ventre. Ça a marché! J’avais suffisamment de liquide amniotique, ce qui lui a permis de se retourner sans que cela soit trop douloureux et sans laisser de marques.
Ce n’est qu’après plus de 6 mois de rééducation que j’ai osé prendre Emma dans mes bras, sans craindre de m’effondrer.
Présentation transverse
J’ai été déclenchée à 41 semaines. La veille de mon admission à l’hôpital, Wout et moi sommes allés dîner dans notre restaurant préféré et avons profité de nos derniers moments à 2.
On m’avait placé une sorte de cordon contenant des hormones au niveau du col de l’utérus afin de déclencher l’accouchement. Pendant la nuit, j’ai eu très mal! Pas de contractions, mais une douleur constante et lancinante dans le ventre et le bas du dos. J’ai même vomi. À l’hôpital, ils ne pouvaient me donner qu’un analgésique et un coussin rempli de noyaux de cerise pour soulager la douleur.
Ce n’est que 7 heures plus tard que j’ai été suffisamment dilatée pour recevoir la péridurale. Quel soulagement! J’étais enfin à l’aise et je pouvais lire tranquillement le magazine Flair en attendant le signal pour commencer à pousser.
L’expulsion a été difficile, car Emma était en présentation transverse. Le gynécologue l’a retournée en lui saisissant la tête alors qu’elle était encore dans mon ventre. Comme Emma était restée longtemps en position transverse pendant la grossesse, le gynécologue m’avait prévenue que je devrai pousser très fort, alors j’ai poussé de toutes mes forces 1 heure et demie durant.
Quand Emma nous a souri pour la première fois, nous avons eu des papillons dans le ventre.
Longue rééducation
Heureusement, Emma n’a pas souffert de l’accouchement difficile, mais moi, oui. La première fois que j’ai voulu sortir du lit pour aller aux toilettes, mes jambes ont flanché et je ne pouvais plus me relever. Le gynécologue a d’abord pensé que c’était encore les effets de la péridurale, mais après quelques jours, je ne pouvais toujours pas m’appuyer sur ma jambe droite.
Après un examen plus approfondi, il s’est avéré que le long effort de poussée avait endommagé un nerf. Wout m’a aidée durant les premières semaines, car je ne pouvais toujours pas marcher seule. Quand il a dû reprendre le travail, j’ai pu compter sur ma famille et les services de soins postnataux.
Après plus de 6 mois et de nombreuses heures de rééducation, j’ai enfin osé prendre Emma dans mes bras, sans craindre que ma jambe ne se dérobe.
Wout et moi adorons notre petite fille. Quand elle nous a souri pour la première fois, nous avons eu des papillons dans le ventre. Emma nous a appris à travailler en équipe en tant que parents. Cela fait tellement de bien d’entendre son partenaire dire: ‘Repose-toi, je m’occupe d’elle’, et cela fonctionne dans les 2 sens.
Nous aimerions bien donner un petit frère ou une petite sœur à Emma dans le futur. »
Annonce de grossesse
« Nous avons préparé des biscuits sur lesquels nous avons écrit ‘baby girl’. »
Ventre rond
« Nous avons réalisé nous-mêmes cette séance photo. Ce souvenir est très important pour moi. L’argent économisé ira pour Emma. »
Tentatives de retournement
« Pendant des semaines, j’ai fait des exercices, en vain, dans l’espoir qu’Emma se retourne dans le bon sens, la tête en bas. »
Bienvenue, Emma!
« Avec Emma dans mes bras, j’ai lu tous les messages de félicitations qui arrivaient sur mon téléphone portable. »
Petite poupée
« Sur cette photo, Emma a 1 jour. »
Rééducation
« Les premières semaines, je ne pouvais toujours pas m’appuyer sur ma jambe. Ce n’est pas facile quand on vient d’avoir un bébé à la maison. »
Une famille heureuse
« Nous adorons notre petite fille chérie! »
Pralines
« Nous avons offert nos chocolats préférés de Dominique Persoone à nos proches et à nos amis. Nous avons pris beaucoup de plaisir à les tester avant. »
Dragées
« J’ai tout composé moi-même. Il y en avait pour tous les goûts. J’ai choisi des alternatives aux dragées classiques, car je n’en suis moi-même pas trop fan. »
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