Connaissez-vous l’oubaitori, la philosophie qui encourage à ne plus se comparer?

À l’heure où les réseaux sociaux envahissent notre quotidien, devenant le reflet déformé de nos vies pas si parfaites que ça, l’oubaitori nous invite à ne plus se comparer aux autres. “Lorsque vous vous comparez, vous ne voyez les choses que sous l’angle de votre expérience, de votre perspective”, explique Ruairi Stewart, psychothérapeute, à Stylist. “Vous n’avez pas une image complète du vécu de l’autre ou de la réalité de sa situation.”

C’est l’une des raisons pour lesquelles les réseaux sociaux peuvent être un tel catalyseur. Les gens choisissent de partager avec les autres la façon dont ils souhaitent être vus, il est donc important de ne pas se juger sévèrement quand on regarde leur vie: on ne dispose pas de toutes les informations”,

ajoute-t-elle.

L’oubaitori, la solution vers un “mieux-être”?

L’oubaitori est issu de la culture nippone, et est plus précisément tiré du kanji, soit un ensemble d’idéogrammes. Lié au printemps, ce concept se réfère aux quatre arbres qui fleurissent lors de cette saison, à savoir le le pêcher, le cerisier, le prunier et l’abricotier. La particularité de ces derniers? Les fleurs y éclosent à leur rythme. “Chaque fleur fleurit à son propre rythme et rappelle que chacun est maître de son propre cheminement dans la vie” explique le blog spécialisé en la matière Yamato.

Les bourgeons de ces arbres éclosent les uns à côté des autres, mais tous de manière si différente. C’est pourquoi le concept d’oubaitori est aussi si complémentaire du concept d’ikigai: il s’agit de prendre le temps d’évaluer son propre caractère, ses traits et ses capacités uniques”,

explique Rahul Nayar, coach, au Huffington Post. De cette manière, l’oubaitori nous invite à ne plus nous comparer aux autres, à vivre à notre rythme, et à jouir du bonheur de notre propre personnalité. L’idée est de faire de sa propre évolution sa priorité, d’être reconnaissant pour ce que l’on est et ce que l’on a, de faire la part des choses entre ce que l’on voit de l’autre et ce qu’il est réellement, de mettre le doigt sur les choses que l’on envie chez autrui et de reconnaître chaque pas en avant comme tel.

Lire aussi:  

• Comment prendre un “bain de forêt”, l’activité anti-stress des Japonais?
• NOÖS, le premier réseau social dédié à la santé mentale et au bien-être
• L’Islande recommande d’enlacer des arbres pour lutter contre l’anxiété du confinement
• Ce masque au cannabis promet de détendre les peaux stressées