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La fessée, permise dans l’éducation de mon enfant?

N'importe quel parent à bout de nerfs s'est retrouvé face à cette question délicate: puis-je avoir recours à la fessée pour sanctionner mon enfant? Jean-Yves Hayez, psychiatre infantojuvénile et Professeur à l'Université catholique de Louvain, nous éclaire sur ce sujet tabou.

La fessée: pas la première des sanctions

"L'éducation d'un enfant est basée sur le dialogue, la valorisation, la clareté de l'amour qu'on lui porte et bien sûr la stabilité des règles de vie qu'on lui impose", explique Jean-Yves Hayez . Alors justement, comment faire respecter ces règles quand l'enfant ne les accepte pas?

On doit encourager l'enfant s'il respecte ces règles et le sanctionner s'il ne les respecte pas. Mais la fessée n'est certainement pas la première des sanctions. L'éducation est composée de toutes sortes de pratiques dans lesquelles la fessée a très peu de place.

 

Ni maltraitance ni bonne idée

Selon le Professeur, l'assimilation de la fessée par certains pays européens à un acte de maltraitance est tout aussi excessif que de dire qu'elle a des bienfaits. "Mais dans certains cas, on peut la comprendre et accorder de l'indulgence face à ces parents à bouts de nerfs qui y ont recours."

Cependant, il faut que cette fessée reste symbolique et qu'elle n'ait jamais pour objectif de faire mal physiquement. En outre, retenez que la multiplication de petites fessées ne conduit pas l'enfant à évoluer.

 

Utile dans des cas extrêmes...

Devant un fait grave ou une situation de toute puissance (un grand frère qui fait pression sur son cadet...), la fessée permettra à l'adulte de démontrer son autorité.

Mais cela doit être sans douleur, rare et évidemment s'accompagner d'un dialogue.

 

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