Gen F

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Il m’attache, je m’attache

Jusqu’ici, je m’étais montrée plutôt entreprenante avec Peter, voire dominatrice. Je me montrais déterminée et “sauvageonne”, une attitude qui semblait lui convenir… Pourtant, il a décidé de me “mettre au pas”, pour mon plus grand plaisir.

Si tu ne dis pas “stop”, je fais ce que je veux

Après un très romantique pique-nique sur le Korenlei (Quai au Blé) de Gand et sa vue magique, nous sommes allés dormir chez Peter. Dans la voiture, je me montrais déjà assez câline. Peter souriait gentiment, mais restait étrangement réservé. J’ai cru lire dans son profil, concentré sur la route, une expression qui signifiait “tu ne perds rien pour attendre”. La porte d’entrée passée, j’ai rassemblé tout mon savoir-faire pour un baiser auquel, en toute modestie, le plus chaste des moines n’aurait pu rester insensible. Pourtant, tout laïque et libertin que soit mon

Peter, il a gardé son sang-froid. Il a retenu mes gestes et m’a attrapé les poignets. Il m’a fait faire volte face très fermement et m’a maintenu les poignets croisés au-dessus de la tête d’une main de fer. Il m’a nargué, me frôlant de la joue, faisant glisser légèrement sa main de mon coude à mes hanches… Je cherchais sa bouche, pendant qu’il jouait l’insensible. Puis il m’a dit à l’oreille: “Cette nuit, c’est moi qui prends le contrôle. Tu te laisses faire… Et pour être sûr que tu n’essaies pas de me rendre la pareille, je voudrais t’attacher. D’accord? A partir de maintenant, je ferai ce que je veux tant que tu ne me dis pas “stop”. C’est “stop” le mot magique, en dehors de lui, tu peux me supplier autant que tu veux, je sais que cela fera partie du jeu.”

Ecrit comme ça, ça peut sembler étrange comme proposition, mais il faut vous dire que j’étais déjà bien dans l’ambiance. Et qu’en me donnant ses “instructions”, Peter faisait très habilement monter le désir dans ma petite personne… J’ai accepté de jouer.

Un bandeau

Il m’a donc “traînée” par les poignets jus-que devant la porte de sa chambre où il m’a bandé les yeux. J’ai beau avoir confiance en lui, j’avoue que j’avais un peu le trac. Après un temps qui m’a semblé assez long, j’ai senti que Peter ouvrait la porte. Il m’a saisie par les épaules et m’a guidée, sans dire un mot. Il m’a assise sur le bord du lit et a commencé à me déshabiller très lentement: les chaussures, le jeans, la chemise… Je me sentais, malgré les sous-vêtements qu’il me restait, plus nue que nue. Comme je ne pouvais pas prévoir ses mouvements, je ressentais son toucher de façon très aiguë, multiplié par dix. Et les frissons qu’il provoquait me faisaient trembler, par moments. De peur, de froid, d’émotion? Je ne saurais le dire et c’est cela qui était le plus excitant. Il m’a éten-due, très doucement, en croix (bras et jam-bes écartés) en travers du lit, en passant la pulpe de l’index puis le revers de la main sur l’intérieur de mon bras, de l’aisselle, entre les seins, sur le ventre, à l’intérieur des cuisses… Aïe aïe, Madre mia!

La croix et la lanière

Sous le bandeau qui me barrait les yeux, j’ai perçu que Peter avait éclairé la pièce à la bougie. Il a promené un ruban de satin sur moi avant de m’attacher un poignet, puis l’autre, aux coins du lit. Et, alors que je m’attendais à ce qu’il se penche sur moi, il a quitté la chambre. J’ai flippé, je le reconnais. Mais je ne voulais rien en laisser paraître, donc j’ai résisté à l’envie de l’appeler. Heureusement, il ne m’a pas laissé mijoter trop longtemps. J’ai compris qu’il était allé chercher un lecteur de CD. Il a lancé la BO de The Virgin Suicide et m’a rejointe sur le lit. Et la torture a commencé: il a titillé mon désir, m’a provoquée, m’a donné de faux espoirs…? C’était à perdre la raison. Aux environs du track 7, il est enfin passé aux choses “sérieuses”. Sans déprécier tout ce qu’il avait fait avant, bien entendu. Tous ces préparatifs m’avaient habituée, depuis près d’une heure, à ne plus rien avoir à faire, à me laisser manipuler comme un pantin, à me laisser totalement aller.

Et, si vous voulez mon avis, ça décoiffe!

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