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Hypersensibilité - Unsplash
Hypersensibilité - Unsplash

Deux notions sur lesquelles travailler pour atténuer votre hypersensibilité

Manon de Meersman

Dans son livre “Je pense mieux”, Christel Petitcollin, formatrice en communication et développement personnel, met en lumière deux notions issues de la physique quantique qui permettent d’atténuer l’hypersensibilité.

L’hypersensibilité s’impose comme une caractéristique chez environ 20 % de la population. Elle suppose une plus grande sensibilité émotionnelle et une plus grande réactivité du système nerveux central de la personne. Et la gérer n’est pas sans difficulté, bien au contraire. C’est pourquoi dans son livre “Je pense mieux”, Christel Petitcollin évoque deux notions intéressantes piochées dans le livre de Vadim Zeland, “Transurfing”, afin d’atténuer notre hypersensibilité. Il s’agit des balanciers et des forces d’équilibrage.

Lire aussi: “Je suis hypersensible et j’ai du mal à faire de ce trait de caractère un atout”

Les balanciers

“Pour Vadim Zeland, un ‘balancier’ est simplement un conglomérat d’individus, commence Christel Petitcollin. Par exemple, une ruche ou une termitière est un balancier. Un club de foot amateur, une association caritative ou un parti politique, aussi. Prenez le temps d’observer: nous vivons entourés de balanciers. Dès lors qu’un balancier se crée, il n’a que deux objectifs: attirer à lui un maximum d’individus et se nourrir de leur énergie. [...] Que vous soyez ‘pour’ ou que vous soyez ‘contre’ une cause, vous donnez votre temps et votre énergie à ce balancier.”

Or, pour un balancier, l’essentiel est que le plus possible de gens en parle et y consacre leur temps, donc votre opposition le sert. Pour mieux se faire connaître, le balancier mettra sur un piédestal un de ses membres, voué à la gloire ou à la célébrité pour devenir l’équivalent d’une oriflamme.

poursuit la spécialiste. “La mort pour un balancier, c’est l’indifférence des foules. Si vous n’êtes plus acheteur, vous neutralisez le vendeur. C’est pourquoi les boycotts bien menés ont un réel impact. [...] Tout d’abord, réalisez qu’avec votre émotionnel en fusion, vous êtes un excellent client pour tous les balanciers. Vous vous indignez et vous vous enthousiasmez pour une foule de choses. Faciles à enflammer, faciles à récupérer! Cessez de foncer dans tous les chiffons rouges que vous tendent ces balanciers sous les naseaux, prenez du recul et cherchez les éventuelles manipulations d’opinions sous-jacentes.”

De plus, Christel Petitcollin précise que les balanciers sont friands des jeux psychologiques à base des rôles du triangle “victime, bourreau, sauveur”, “dans lesquels la victime est rarement celle qu’on croit”, précise-t-elle à ce propos. “Prenez beaucoup de recul sur les situations dramatiques. Il y a des façons d’aider qui sont saines et d’autres qui alimentent le jeu. Par ailleurs, comprenez que ‘lutter pour’ est stérile. Les engouements et les indignations ne sont que des feuilles de paille. Si vous voulez vraiment aider une cause, un seul chemin, le long terme: de la patience, de la diplomatie, de l’information et de la pédagogie.” De cette manière, la spécialiste nous rappelle qu’afin de ne plus être à vif et bouleversé·e par tout ce que nous voyons et entendons, “il vous faut réaliser que vous ne pouvez pas être sur tous les fronts, ni épouser toutes les causes. Ne vous dispersez pas dans toutes les directions. Vous devez choisir en conscience et avec soin les balanciers auxquels vous avez envie d’adhérer et vous sentir libre de les quitter s’ils dévient de leurs objectifs premiers.”

Les points d’équilibrage

“C’est de la physique on ne peut plus basique: si vous voulez vous tenir debout au milieu d’une pièce, vous n’avez pas grand chose d’autre à faire et cela ne vous demandera pas beaucoup d’énergie. Il suffit de placer votre centre de gravité au milieu de votre base de sustentation (vos pieds) et de laisser l’attraction terrestre faire son oeuvre, explique Christel Petitcollin. En revanche, si vous vous tenez debout tout au bout d’une falaise, les choses vont se compliquer. L’attraction que le vide exerce sur vous va vous obliger à vous crisper à tendre votre corps vers l’arrière. Cette attraction du vide vous oblige à mettre en place des “forces d’équilibrage” pour ne pas tomber.”

Ainsi, si l’on transpose ce principe au développement personnel, “nous nous plaçons tout seul au bord de la falaise à chaque fois que nous donnons trop d’importance à un évènement” explique Christel Petitcollin.

De ce concept de “forces d’équilibrage” de Vadim Zeland, j’ai tiré une philosophie personnelle que je m’efforce de mettre en application quotidiennement: savoir donner de l’importance JUSTE aux choses (ni trop, ni pas assez), c’est le travail de toute une vie.

“Je pense mieux – Vivre heureux avec un cerveau bouillonnant, c’est possible” de Christel Petitcollin, Guy Trédaniel éditeur, vendu au prix indicatif de 19€.

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