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© questions poser laisse read DR Flair Canva

3 questions à vous poser avant de ruminer si on vous laisse un ““vu””

Kathleen Wuyard

Existe-t-il de sentiment plus pénible que de voir un message moisir en “read”? Marcher sur un Lego, peut-être, et encore, la douleur est plus brève. Sauf qu’avant d’hyperventiler et de jurer ne plus jamais parler au monstre qui ose vous faire subir ça, il y a trois questions importantes auxquelles répondre.


D’abord, question bonus: qui parmi vous regrette le temps béni et ô combien plus simple où il n’y avait que le téléphone et à la rigueur, une messagerie sans accusé de réception pour communiquer? On n’aurait jamais (j-a-m-a-i-s) cru affirmer que tomber sur la mère de notre crush qui décroche ou recevoir une flopée de whizz sur Messenger nous manquerait, et pourtant, tout arrive.

Comme la végétation en statut “read”, donc, certain.e.s étant spécialistes de la discipline et tellement doué.e.s pour “faire durer le plaisir” qu’il serait opportun de prévenir le livre Guinness des records de leurs prouesses. Sauf que tout le monde ne prend pas forcément un malin plaisir à vous plonger en pleine tempête de vents, et qu’avant de spiraler (comprenez: vous faire des films), il y a trois questions importantes à se poser.

L’autre est-il/elle disponible?


C’est une des grandes injustices de la vie, mais malheureusement, ce n’est pas forcément parce que vous avez le temps et l’envie de papoter via Facebook, WhatsApp ou Instagram qu’il en va de même de la personne à qui vous envoyez des messages.

Avant de rayer son numéro de votre téléphone et de l’effacer de votre coeur dans la foulée parce que “non mais allô quoi je suis en “vu” depuis trente minutes: on croit rêver”, demandez-vous si, peut-être, il est possible que votre message soit tombé au mauvais moment, et que votre contact l’ait lu au volant par exemple (mal) mais ait pris la sage décision de ne pas y répondre sur la route (mieux). Ou bien qu’il ou elle n’ait pas résisté à la tentation de sneaker un petit coup d’oeil à votre message en pleine réunion ultra importante, mais soit dans l’incapacité de vous répondre sous le regard affûté de son ou sa boss.

Règle d’or, même si c’est pénible et que ça dépasse les limites de votre patience: attendre au moins une heure, voire deux, avant de commencer à rager. Si ça dure plus longtemps, soit votre contact est coincé dans la réunion de l’enfer, soit OK, peut-être que vous n’êtes pas sa priorité du moment. Ce qui ne veut pas dire qu’il faut lui dire immédiatement adios pour autant. Cf question numéro deux.

Est-ce que votre message appelait vraiment une réponse?


*Mode journaliste: OFF / Mode confession: ON. Mon frère, dont je suis pourtant extrêmement proche, jusqu’à le considérer comme mon BFF, est le champion pour me laisser en vu. Après avoir piqué quelques crises, j’ai intégré que quand il me disait que pour lui, mon message n’appelait pas de réponse, ce n’était pas malveillant. Tout le monde ne ressent pas le besoin de répondre à tout prix, quitte à envoyer simplement un GIF ou un emoji. Et de fait, un message type “haha” ou “trop d’accord” n’appelle pas nécessairement à une réponse supplémentaire. Mode journaliste: back ON*

Si vous voulez éviter de vous retrouver prise au piège du message qui ne nécessite pas que votre crush partenaire de dialogue y réponde mais auquel vous désirez pourtant plus que tout une réponse pour continuer à papoter virtuellement, pensez à formuler vos messages en fonction. Incroyable(ment injuste) mais vrai, alors même que votre cœur bat sur chaque lettre, un message type “ça me ferait trop plaisir qu’on se voit” est par définition, assez vague, et peut susciter confusion (et donc, read de l’enfer). Contrairement à une formulation plus directe, style “j’ai envie de te voir, est-ce que tu serais dispo à tel moment?”.

En règle générale, si vous posez une question, par définition, cette dernière appelle une réponse. Attention toutefois à ne pas abuser du procédé sous peine d’avoir l’air au mieux un peu indécis·e, au pire, un peu tebê (dit comme ça c’est brutal, mais c’est pour vous préserver).

Est-ce que c’est un read occasionnel ou systématique?


Autant cela peut arriver à tout le monde de laisser quelqu’un malencontreusement plus ou moins longtemps en read, autant, si ça se reproduit régulièrement jusqu’à devenir systématique voire même attendu de la part de cette personne-là, il s’agit de vous interroger sur vos schémas relationnels.

Est-ce que vous auriez un peu tendance à poursuivre des personnes qui ne sont pas disponibles émotionnellement? Ou bien, peut-être, à ne pas communiquer suffisamment clairement sur vos attentes, et à la jouer tranquillou-bilou alors qu’en vrai, vous êtes super impliqué·e? Si la réponse à cette dernière question est “oui”, il est temps de dire les choses comme elles sont pour enfin arrêter de vous faire des ulcères en scrutant l’état de vos messageries instantanées. Et si par contre, il s’agit d’un certain entêtement à vouloir parler à des gens chez qui l’envie n’est pas réciproque: c’est le moment d’arrêter. On est plus de 7 milliards sur terre. Promis, même en étant nul·le en probabilités, mathématiquement, il y a forcément plein de gens qui seraient ravis, eux, de vous parler.

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