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© Corbis

Encore un peu de dessert?

Manger pour draguer

Barbara Wesoly
Le garçon avec qui vous avez un rendez-vous semble affamé au point de vouloir dévorer la table? Non, vous n'êtes pas (forcément) tombée sur un ogre boulimique. L'explication pourrait être scientifique et reliée à sa volonté de vous plaire. Si, si.

De tout temps, les mecs ont agi de manière absurde pour susciter notre intérêt. Du bombage de torse, à la chasse au lion en passant par un "ton père a volé les étoiles du ciel pour les mettre dans tes yeux". On pensait avoir tout vu, il semblerait que non. Et cette fois, ce serait presque inconscient. Un homme mangerait plus, dès lors qu'il serait attablé avec une femme.

 

Biologie ou gourmandise? 

Cette constatation étrange vient des chercheurs de l'Université de Cornell aux USA. Pour les besoins de la science (même si on se demande lesquels), ils ont scruté, pendant deux semaines, 150 hommes dîner dans un restaurant italien proposant des plats à volonté. L'étude dévoile que lorsqu'il y a au moins une présence féminine à table, la consommation de pizza et de salade de ces messieurs augmente respectivement de 86 % et 93 %. Et ce, pour les besoins... de la séduction.

 

La faute à la Préhistoire?

C'est bien commode d'invoquer toujours le Paléolithique pour expliquer nos attitudes, mais ce serait, semble-t-il, encore la faute de nos ancêtres pré Homo Sapiens. Selon Kevin Kniffin, l'auteur de l'étude, cette surconsommation serait une manière instinctive de montrer, à une potentielle partenaire, ses aptitudes physiologiques. À l'âge de pierre, celui qui mangeait le plus était alors automatiquement le meilleur chasseur.

Les hommes ont tendance à manger davantage pour se mettre en valeur. La démonstration d'appétit équivaut à une démonstration de force.

 

Et nous les filles?

"Toi femme, moi glouton", semble donc dire cette expérience. Mais qu'en est-il des femmes? Nous, qui a l'époque, étions de fragiles et poilues créatures, avons-nous alors tendance à devenir adeptes du grignotage en présence d'un mâle? Eh bien l'étude affirme que non. Dans notre cas, un mec à table, ça ne change rien.

 

Pour rester sur les sourires charmeurs:

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