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© Corbis

Louise, 16 ans, est morte à cause du cyber-harcèlement

Barbara Wesoly
Le 3 septembre 2014, Louise s'est suicidée pour fuir l'enfer du Web. Aujourd'hui, VOO et la Police Fédérale s'associent autour de son papa pour lancer la campagne "Le téléphone de Louise". Une plongée à 360 degrés dans le cyber-harcèlement.

Tu serais jolie si tu te pendais. Tu ne mérites rien. T'es qu'une chienne.

Des insultes qui fusent comme des coups. Des mails et des messages d'une brutalité sans limite. Un jeune sur dix est victime de cyber-harcelèlement. Une violence incroyable, dont l'entourage ne perçoit pas toujours l'impact. Pour Louise, la souffrance a duré 2 mois, à raison d'une centaine de messages par jour.


Noyée sous les attaques

Alors, pour qu'elle ne soit pas qu'une parmi des milliers, le père de la jeune fille de 16 ans a choisi de médiatiser son cas. De faire vivre son histoire. Le site internet Le Téléphone de Louise nous invite à voyager dans son GSM, à nous plonger dans une multitude de ballons bleus, chacun marqué d'un message blessant. Ils symbolisent la violence répétée, quotidienne. On est oppressé, on tâtonne pour découvrir une issue. Celle que Louise n'a pas pu trouver.

 

Dans la peau d'une victime

En tant qu'opérateur internet et mobile, VOO se sent plus que jamais concerné par le cyberharcèlement et s'engage aujourd'hui à faire tout son possible pour enrayer ce fléau.

Par cette campagne bouleversante, VOO et la Police Fédérale, en partenariat avec l'agence de pub Air, poussent chaque citoyen à lutter et à s'engager contre le harcèlement. À cesser d'observer, en minimisant parfois la portée des insultes, pour en devenir la victime directe. Et nous demande, à la fin de la vidéo, de signer le manifeste contre le cyber-harcèlement, un mur interactif pour dire non à la violence. Un geste symbolique pour faire la différence.

 

En pratique, n'hésitez par ailleurs pas à contacter le site Stop Cyber Hate ou le 103, si vous vivez ce phénomène ou connaissez quelqu'un qui en souffre.

 

Louise

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