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© Corbis

Le président gambien interdit l’excision dans son pays

La rédaction
Lundi soir, Yahya Jammeh, président de la République de Gambie, a décrété l'interdiction de l'excision dans son pays. Avec effet immédiat.

La nouvelle est tombée dans la nuit de lundi à mardi et a été vivement saluée depuis: l'excision est désormais interdite en Gambie. Le président Jammeh a rappelé que la pratique n'était pas dictée par l'Islam et qu'elle devait cesser sur-le-champ. Il a ajouté que les parents de petites filles et les autorités locales qui la pratiqueraient seraient sévèrement punis.

Selon l'Unicef, en Gambie, l'excision ou mutilation sexuelle féminine, est pratiquée sur 75 % des filles!

 

Un pas en avant

Avec ce pourcentage abominablement élevé, la Gambie figure parmi les 10 pays du monde, tous africains, où l'excision est la plus pratiquée. En condamnant cet acte barbare, le président Jammeh, au pouvoir depuis 94, fait un énorme pas vers la modernité, comme l'avait fait son homologue nigerian en mai 2015, en abolissant la pratique dans son pays.

 

Une torture physique et psychologique

On pense souvent, à tort, que l'excision désigne uniquement l'ablation du clitoris, mais elle peut inclure l'ablation ou la lésion de tous les organes sexuels externes féminins (clitoris, petites et grandes lèvres). Avec des dessins et des mots clairs, ce site permet de bien comprendre la gravité de l'acte et ses conséquences sur la santé mentale et sexuelle des petites filles.

 

 

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