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Serena Williams se confie sur sa dépression postpartum

Justine Rossius

L’argent et la célébrité ne permette pas d’échapper à tout et Serena Williams nous le prouve: la championne de tennis a posté un message expliquant avoir l’impression de ne pas être présente pour sa fille.


 

« La semaine dernière a été éprouvante pour moi. J’ai dû faire face à des problèmes personnels et me suis sentie particulièrement triste. Mais l’impression qui a dominé les autres fut celle de ne pas être une bonne mère. J’ai lu plusieurs articles qui avançaient que la dépression postpartum pouvait durer jusqu’à 3 ans si elle n’était pas affrontée. Je privilégie la communication.

Parler librement avec ma mère, mes sœurs, mes amies m’a aidé à me rendre compte que mes émotions étaient complètement normales.


Voilà les mots qui composent la première partie du message de Serena Williams, posté sur son compte Instagram il y a une semaine. Avec beaucoup de courage, la jeune femme de 36 ans se confie sur son combat sur sa dépression post-partum qui a suivi la naissance de sa fille Alexis.

 

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16 % des femmes concernées


Son message continue ainsi: « C’est tout-à-fait normal de penser que je n’en fais pas assez pour mon bébé. Tout le monde passe par-là. Je travaille beaucoup, je m’entraîne et je m’efforce d’être la meilleure athlète qui soit. Cependant, et bien qu’il n’y ait pas eu un jour où je ne fus pas aux côtés de ma fille, cela implique de ne pas être avec elle autant que je le souhaiterais. La plupart des mamans qui lisent cela sont dans le même cas.

Que vous soyez mère au foyer ou ayez un métier, trouver le juste équilibre avec les enfants relève de la prouesse. Vous êtes les vraies héroïnes.


Tout ce que je veux dire, c’est que si vous avez une journée ou une semaine difficile, ce n’est pas dramatique, ça m’arrive aussi !! Demain sera un jour meilleur ». Des conseils et une révélation qui font mouche, surtout venant d’un cette athlète que rien n’arrête: elle est la deuxième championne la plus titrée de l’histoire de la discipline. Avec cette honnêteté qui transparaît de ce simple post Instagram, la star permet d’ouvrir le débat, de délier les langues, peut-être bien nouées de milliers de femmes, qui n’osent pas faire face à leur dépression postpartum. Pensant qu’il s’agit d’un acte de lâcheté. Non, Serena le prouve: la dépression post-partum touche 16 % des femmes. Vous n’êtes pas un cas isolé et il n’y a pas de honte à avoir.

 

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