Une cliente britannique de la célèbre marque aux prix cassés est tombée sur un message de détresse brodé à l'intérieur de sa robe. Une bouteille à la mer qui fait des remous!
Quand Rebecca Gallagher a lu ces mots sur l'étiquette de sa robe à 12 €, elle a halluciné: "Forced to work exhausting hours" (Contrainte de travailler de longues heures, ndlr).
Interpellant!
Elle s'est confiée au South Wales Evening Post: "J'ai pensé que c'était un appel à l'aide. On entend tellement d'histoires sur les gens qui travaillent dans des ateliers clandestins à l'étranger... Cela m'a fait me sentir tellement coupable que je ne pourrai plus porter cette robe." On imagine assez bien la douche froide...
De qui proviennent ces mots?
La cliente de 25 ans a tenté d'appeler Primark qui l'a laissée en attente plus de 15 minutes. Pour l'heure, la marque a tout de même demandé à Rebecca de lui faire parvenir la robe pour pouvoir investiguer. Personne ne peut en tout cas affirmer qu'il s'agit d'un appel au secours laissé par une ouvrière.
Changer de regard
Au fond, on se fiche de savoir qui a bien pu écrire ce message, il aura au moins eu le mérite de nous faire réfléchir! Très franchement, qui regarde les étiquettes des fringues qu'elle achète? On ferme trop souvent les yeux sur l'origine de nos fringues. Et on finance le travail forcé de milliers de femmes et d'enfants exploités...
Que faire?
Le boycott général n'est pas forcément la solution. Deux petits gestes sont néanmoins à notre portée, là, tout de suite: signer les pétitions des associations Clean Clothes et Etique sur étiquette.
