Dans le monde merveilleux de la mode, sévit un nouveau phénomène: le "superfake". Après les simples (et facilement reconnaissables) contrefaçons vendues pour quelques euros, sont apparus des faux bien plus difficiles à repérer et coûtant, eux, des centaines d'euros. Notre question: qui achète ça?
Bon OK, on n'a pas (pour le moment) les 2000 € nécessaires pour se procurer un 2.55, le sac iconique de chez Chanel. Mais dépenser un quart de ce prix pour un "beau" faux? Non merci!
Pourtant il y a de plus en plus d'aspirantes fashionistas qui investissent leur argent pour le doux éclat des "superfake". Ces sacs ne sont pas de simples copies mais une contrefaçon tellement bien réalisée que même les connaisseurs ont du mal à les repérer.
La journaliste américaine de ABC, Bianna Golodryga s'est baladée à New York, munie d'une caméra cachée, à la recherche du circuit clandestin. Dès qu'elle a refusé les copies basiques, elle s'est vue proposer des répliques parfaites des sacs les plus chers du monde qui coûtaient entre 20% et un quart du vrai prix. Après un marchandage douloureux, elle est repartie avec un superfake 2.55 (la photo est celle d'un vrai) pour 340 €.
On rêve toutes d'un Chanel, mais en attendant d'avoir mis suffisamment de côté (c'est-à-dire quand nous aurons survécu à une demi-année de régime pain sec et eau) nous nous contenterons quand même d'un sac à 20 € chez H&M, non?
