La vie de cette top model américaine a basculé le jour où un tampon hygiénique a failli la tuer. Amputée de la jambe droite, elle a défilé avec sa prothèse d'or pour la première fois à la Fashion Week de New York.
Ses débuts au top
Grande et fine, un visage d'ange déchu et belle à souhait, Lauren Wasser a tout pour elle. En plus d'exceller sur les terrains de basket, elle brille sur les covers des magazines de mode les plus prestigieux et défile déjà pour les plus grands.
Son destin bascule
Il y a trois ans, un geste anodin change le cours de sa vie. Elle a ses règles et utilise un tampon hygiénique, sauf que ce salaud lui refile une maladie infectieuse rare dite "Syndrome du Choc Toxique". Prise de fièvre, elle a d'abord cru qu'elle avait choppé la grippe. Sans nouvelles, sa maman inquiète la retrouve inconsciente dans sa salle de bains. Direction les urgences.
L'amputer pour la sauver
Ses organes s'arrêtent de fonctionner les uns après les autres, cette vipère infectieuse s'est étendue dans son corps et transformée en gangrène. Elle s'acharne dans sa jambe droite. Les médecins lui annoncent que la seule solution est l'amputation. Le monde de Lauren s'écroule.
C'était la douleur la plus atroce que j'aie jamais ressentie. Je ne saurais même pas la décrire. Ce tampon a détruit ma vie.
Toujours debout
Lauren a beau avoir perdu une jambe, elle n'en n'a pas moins perdu sa ferveur, son style, son aura et sa gueule d'ange tombée des cieux. Cet hiver, elle a défilé à la Fashion Week de New York pour Chromat, une marque de lingerie, robes et prêt-à-porter au look futuriste. Elle a enfin pu dire merde à ceux qui la disent différente, lever la tête et marcher dignement. C'est une fille ordinaire, à la jambe d'or extraordinaire.
Lauren Wasser milite activement pour que les marques de protections hygiéniques mentionnent clairement sur leurs emballages les risques liés à l'utilisation de leurs produits.
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