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© Caroline Attwood

3 conseils pour manger bio sans se ruiner

Le bio a investi les rayons des supermarchés ainsi que les cartes des restaurants. Parce que j’ai envie de prendre soin de mon corps, sans pour autant me ruiner, voilà mes 3 conseils pour passer au tout bio sans grabuge.


 

À l’occasion de la semaine du bio, j’avais envie de partager avec vous mon expérience en matière de produits issus de l’agriculture biologique. Si l’on entend souvent que le bio, c’est plus cher, je vais vous prouver qu’il est possible de bien manger sans pour autant se ruiner.

 

 

1. Je choisis les légumes / fruits de saison sur les étals des marchés


Si les fruits et légumes des supermarchés bio coûtent une blinde, il n’en est rien sur les étals des marchés. En plus d’avoir à faire au producteur lui-même (ou à un revendeur) vous aurez la garantie d’avoir une majorité de produits belges. Mais attention cela dit, beaucoup de fruits et légumes viennent de pays ensoleillés, qui permettent de toujours avoir des tomates, concombre et ananas en toute saison. Seulement voilà, le bio n’est pas seulement une nourriture sans pesticides, c’est aussi un circuit court qui privilégie les échanges direct avec peu / pas de transport. Du coup, un ananas issu de l’agriculture biologique venant du Costa Rica n’a plus vraiment de sens...

 

Je vous conseille donc de vous renseigner auprès de votre ville / commune pour savoir si un marché bio vient installer ses pénates dans le coin toutes les semaines. Et si ce n’est pas le cas, rien ne vous empêche de vous faire une petite virée champêtre pour aller voir directement les producteurs du coin.

 

Peter Wendt

 

 

EN BREF: je pense à bien regarder les étiquettes pour connaître la provenance des produits et je discute avec mon producteur. Parce qu’en plus d’avoir des astuces, j’aime savoir que mes produits sont fait avec amour.

 

 

2. Je n’opte pas pour du tout prêt


Ce qui coûte cher, surtout dans le bio, ce sont les plats / préparations toutes prêtes. Par exemple, les burgers végétariens bio, les fallafels en paquet et les confitures coûtent un bras. Du coup, pour éviter de dépenser son salaire dès la première semaine, on pense à plutôt se procurer un livre, faire le plein de légumineuses en vrac comme des lentilles, des pois chiches et des haricots et on fait ses réserves pour la semaine au congel.

 

Freddie Marriage

 

Idem pour les confitures et conserves. Profitez d’un jour où il fait un temps bien moisi (comme aujourd’hui par exemple), pour acheter quelques fraises, du sucre et vous faire une bonne confiture. Parce qu’en plus d’être bien meilleur, ça a aussi le mérite d’avoir été fait par vos petites mains.

 

Une bonne recette de burger veggie? C’est par ici!

 

 

3. Le bio oui, mais pas n’importe où


Ce que l’on aime dans le bio, c’est savoir que les produits viennent d’un petit producteur local. Aussi, commencer à acheter du bio en grande surface serait absolument contre cette idée de faire fonctionner les agriculteurs qui nous entourent. Du coup, j’évite d’acheter des fromages bio en grande surface, parce que je sais qu’à quelques kilomètres, je pourrais en trouver du encore moins cher dans une ferme.

 

Alors certes, tout cela demande un peu plus d’organisation. Mais au final, je me sens mieux dans mon corps de consommer des produits qui sont plus respectueux de l’environnement, qui font du bien à mon corps, qui ne contiennent pas une liste d’ingrédients plus longues que la quantité de désastres déjà mis en pratique par Donald Trump.

 

 

 

 

Le bio, on en parle et on aime:

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