11 raisons pour lesquelles on est bien contentes de ne plus être ado
Retour vers ke passé, en direction de la cour de récré. De quoi en finir définitivement avec l'idée que c'était tellement tranquille et paisible d'avoir juste des devoirs et quelques interros à gérer.
1. Le physique ingrat
Comme s'il n'était pas déjà suffisant de devoir gérer les complexes propres à cet âge difficile, on devait en plus, très fréquemment, survivre à une avalanche de boutons, une floppée de plaquettes et une coupe de cheveux peu glorieuse. Ou comment ressembler à Terminator en pleine poussée d'acné et avec une frange malheureuse. #PourquoiMoi?
2. L'émotivité extrême
Tout est au choix, grave, dramatique voire carrément tragique. Ce commentaire blessant sur notre jupe nous empêchera à jamais de sourire. Et il sera impossible de se remettre de la honte d'avoir bégayé pendant cet exposé oral. Personne ne peut comprendre la dureté du monde et la douleur de devoir affronter la vie.
3. Le yoyo sentimental
Il est le bon, le seul, l'Unique, l'amour de notre vie, celui avec qui on s'imagine déjà habiter dans un ersatz de catalogue Ikea, entouré de 3 enfants (2 filles et un garçon) et d'un cocker appelé Sam. Puis il y a cette horrible séparation, après une semaine et 2 jours d'une relation intense et passionnée. Et là, l'impression de mourir, de tout perdre, d'avoir le cœur définitivement brisé. Quoique le nouveau beau brun soit plutôt pas mal. Et on le sent, cette fois, ce sera lui notre grand amour. #OnEffaceEtonRecommence.
4. Les interros et les bulletins
Demain, test en chimie 10 heures. Ce qu'on a pu redouter cette sentence qui tombait comme un couperet. Sans parler de ces instants d'angoisse, durant lesquelles on essayait d'intégrer toute la matière de 6 mois de cours, en quelques secondes avant de rentrer en classe. Et pire encore que les interros elles-mêmes, ces bulletins qui scellaient l'avenir de nos week-ends, voire de nos vacances ou de notre existence toute entière, et qu'on tentait d'oublier jusqu'à la fin des temps dans le fond de notre sac à dos.
5. Les parents
L'idéal aurait été d'avoir 14 ans, un appart super-cool ou l'on aurait vécu seul, et une famille très lointaine, si possible riche, qu'on aurait skypé à l'occasion, entre deux soirées avec des amis. Manque de bol, papa et maman habitaient justement chez nous et osaient se rendre visibles en dehors de la maison, voire jusque devant l'école, klaxonnant très fort pour ruiner notre anonymat.
6. La piscine
Ou comment détruire un capital seduction en deux secondes par le port obligatoire d'un bonnet et d'un maillot une pièce. Autant dire que ce jour-là, on rêvait de disparaître sous terre. Et d'autant plus lorsqu'il fallait retourner à l'école à pied, les cheveux frisottants dans le vent et l'humidité.
7. La non-motorisation
On adorait les nuits de folie qui se prolongeaient jusqu'à l'aube... De manière plus réaliste, on adorait devoir emprunter le dernier bus pour pouvoir rentrer chez soi avant la nuit et éviter ainsi que nos parents ne paniquent et n'appellent la police pour déclarer notre inquiétante disparition. #21h45JeFile.
8. Les clans
Au fond de la cour les matheux intellos, dans le coin près des bancs, les filles à la mode, derrière le muret les rebelles qui fumaient en cachette... Ce qu'on pouvait détester cette exclusion massive liée à l'adolescence.
9. La timidité
Avoir 15 ans, c'est presque synonyme de devenir muet. Tout peut susciter rougissement et sueurs froides: des garçons, en passant par une question d'un inconnu, une demande d'un professeur, la commande d'un sandwich, la vendeuse d'un magasin. Bref, on aimerait passer 5 ans la tête dans une boîte en carton.
10. Les changements de look
C'était tellement crucial d'être dans la tendance que cela nous poussait à tous les beauty faux-pas de l'univers. Du maquillage en version raton laveur aux fringues qui mixent brun, rose et jaune, on était fortes pour rater le coche fashion.
11. Les finances
Avec le recul, on se demandait comment on vivait avec 25 euros par mois pour se payer notre make-up, un snack par-ci par-là et notre carte de téléphone. Autant dire qu'on ne regrette vraiment pas notre portefeuille de l'époque!
D'autres moments de vécu qui nous parlent à toutes:
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