Gen F

En rejoignant la communauté, vous recevez un accès exclusif à tous nos articles, pourrez partager votre témoignage et…
© Shutterstock

6 manières de profiter au max de son année sabbatique

Barbara Wesoly
12 ans d’études c’est une éternité. Et il arrive qu’une fois la rétho passée, la pause longue durée soit tout ce dont on rêve. Mais éviter que ce congé sabbatique ne se transforme en fiesta de 365 jours ou en pause ennuyeuse n’est pas pour autant évident.


 

Tout n’a pas l’obligation d’être productif, mais sortir de douze mois sans cours ni boulot, avec juste un plein de grasses mat’ risque d’amener un retour à la réalité plutôt brutal. Alors on profite (beaucoup) tout en planifiant (un peu) cette période particulière qu’on ne vit qu’une fois.

 

Arrêtez d’attendre


Vous rêvez d’écrire un roman, d’apprendre l’espagnol ou de vous lancer dans la méditation? C’est le moment! L’esprit n’est pas parasité par un million d’activités obligatoires, la recherche d’un emploi ou un planning harassant de cours. Il n’existe pas de moment idéal, mais celui-là est ce qui s’en rapproche le plus.

 

Faites des rencontres


Pas qu’on vous suggère de vous lancer sur Tinder ou de vous trouver un nouvel amoureux. Mais à défaut d’être occupé à accumuler de l’expérience professionnelle ou de la matière scolaire, amassez du vécu humain. Partez à la découverte des gens, fréquentez ceux que vous n’auriez jamais pris le temps de connaître. Et surtout écoutez, imprégnez-vous des parcours de vie et des choix des autres. C’est peut-être le meilleur bagage pour vous trouver vous-même.

 

Prenez le large


Que ce soit pour un grand voyage avec sac à dos en Asie ou une visite à des potes aux USA, foncez tant que vous n’avez pas d’attaches et de planning. C’est facile d’embrasser ses parents et de préparer ses valises. Ça l’est nettement moins de booker des congés alors qu’on vient de démarrer un nouveau job ou de sacrifier un module de cours pour partir.

 

Questionnez-vous


Ok, ce sont les vacances, mais c’est aussi l’occasion d’oser envisager la suite, sans la pression extérieure ou sociale. De ralentir pour se demander ce que l’on veut vraiment et pas juste ce qui était prévu. Choisir Droit parce qu’on voulait être avocate à cinq ans ou devenir comptable parce qu’on n’a pas d’autre idée et que maman l’est, ne sont pas des décisions qu’on prend en pleine conscience. Même si aujourd’hui on n’est pas obligatoirement coincé dans un boulot pour deux décennies, ne passer même qu’un an dans un emploi qu’on déteste est vraiment désagréable.

 

Testez-vous


Les études sont loin d’être une simulation du monde du travail. Alors, histoire d’être certaine que vous ne commencez pas Journalisme juste pour suivre votre bande copines ou que votre vision de la criminologie n’est pas faussée par Esprits Criminels, offrez-vous un passage dans la peau de votre futur vous, un petit stage ou un job de vacances dans le domaine que vous voulez entreprendre. C’est nettement mieux d’avoir une désillusion maintenant qu’après huit sessions d’examens.

 

Prenez le temps de grandir


Pour la première fois on ne danse pas sur la musique d’un autre. Pas de devoir à rendre. Pas d’évaluation à laquelle se soumettre. C’est l’occasion de pouvoir juste vivre et découvrir qui l’on est vraiment lorsque personne n’attend rien de nous. Lorsque notre caractère n’est pas noté en deux lignes sur un bulletin ou catalogué par un éducateur. Lorsqu’on n’est pas dans un processus de compétition et de réussite. Ce sont parfois les sorties de route et les imprévus qui nous amènent à découvrir les endroits les plus intéressants.

 

Si vous vous posez des questions sur la voie à suivre:

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Nos Partenaires