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6 conseils de pro pour réussir son voyage en avion

Kathleen Wuyard

Entre les contrôles à rallonge, les plateaux-repas flagadas et notre mine de déterrée à l’arrivée, parfois, il est difficile de se rappeler comme il est bon de voyager en avion. Heureusement, grâce à ces 6 conseils de voyageuse aguerrie, on retrouve le plaisir de s’envoyer en l’air.

1.Faire son check-in en ligne


Le check-in en ligne, c’est le genre de petit privilège qu’on finit par prendre pour acquis, et qui en viendrait par nous embêter. C’est vrai quoi, il y a notre valise à finir, notre masque à poser pour resplendir quand on arrive, mais non, on est forcées de tapoter sur notre clavier, et en plus il faut imprimer la confirmation et évidemment c’est là qu’on réalise que la cartouche d’encre est vide. Allez, on zappe, on le fera à l’aéroport, c’est pas grave. Sauf qu’en fait, si: certains compagnies pratiquent le surbooking. Autrement dit, plus de réservations que de places dans l’avion. Et pour peu que vous arriviez la dernière au comptoir du check-in, vous pourriez avoir la très mauvaise surprise d’apprendre que votre siège dans l’avion dépend d’un désistement... Autant dire que le check-in en ligne est une étape on ne peut plus nécessaire. On en profite pour laisser poser notre masque pendant ce temps là et hop, d’une pierre deux coups ET la peau douce.

2. Penser à prendre une gourde vide


Les bouteilles d’eau ont beau être interdites au-delà du contrôle de sécurité depuis des années, on parvient quand même toujours à l’oublier. Et à devoir se retrouver obligées d’affonner comme un chameau assoiffé, pour tout de même abandonner plus d’un litre à la poubelle. D’autant plus embêtant qu’on ne sait pas d’où vient l’eau vendue dans les aéroports (la fontaine de Jouvence, peut-être?) mais elle est vendue à prix d’or. Le bon plan: quasi tous les aéroports dissimulent des fontaines d’eau potable, souvent à proximité des toilettes. On prend une gourde avec soi, voire deux pour les vols au long cours, et on garde son argent pour s’offrir un cocktail bien mérité à l’arrivée, fraîche et hydratée.

3. Résister à la tentation de manger trop salé


Si on meurt d’envie de grignoter chips et cacahuètes et qu’on se jette sur le plateau repas bien gras dans les airs, ce n’est pas uniquement parce que notre cerveau est en mode “vacances, j’oublie tout”. En altitude, nos papilles réagissent différemment et sont moins sensibles à certaines saveurs, mais pas au sel -d’ailleurs, plus c’est salé, mieux c’est. Sauf que le sel empire la rétention d’eau, qui est un des autres effets d’une altitude aussi élevée. Ce n’est pas notre genre de vous dire de vous priver, mais sachez que si vous vous laissez trop aller, il y a de fortes chances pour que vous arriviez un peu gonflée...

4. Préférer un soft à de l’alcool pendant le vol


Et pour l’alcool, c’est -malheureusement- la même chose. Si ce commander un petit cocktail et le préparer avec les mignonnettes d’alcool trop mignonnes est un des plaisirs des voyages en avion, mieux vaut éviter, ou en tout cas, limiter sa consommation. En effet, l’air en cabine est beaucoup plus sec qu’au sol, ce qui assèche déjà nos muqueuses, or l’alcool a un effet déshydratant. Alors disons qu’on ne se prive pas de notre petit gin avec vue sur les nuages, mais qu’on l’arrose de 2-3 verres d’eau par la suite.

5. Se démaquiller avant de s’envoler


L’air particulièrement sec en cabine n’est pas tendre avec notre peau non plus, et pour éviter de commencer nos vacances avec un joli (hum) effet peau de crocodile, on sacrifie notre bonne mine artificielle en pensant à bien se démaquiller avant de monter dans l’avion. Voire même, si on a déjà de base une peau fort sèche, on profite d’avoir le visage nettoyé pour le tartiner de crème hydratante au duty-free. L’occasion de passer par les testeurs du rayon La Mer pour voir si une crème au caviar fait vraiment des miracles...

6. Ne pas oublier ses écouteurs


Certes, quasi toutes les compagnies en distribuent. Quasi. Mais non seulement ça prend un peu de temps, et on est forcée de fulminer pendant que notre voisin prévoyant commence déjà à se mater Call Me By Your Name tranquille sur son écran, mais en plus, rien de pire comme surprise que de découvrir que la compagnie avec laquelle on vole passe des écouteurs, certes, mais qu’ils sont payants. Hop, on enfile les autres et on se coupe du reste de la cabine le temps de savourer tous les films sur notre liste. Rendez-vous à l’atterrissage: on sera la meuf sublimement hydratée à la mine (presque) reposée.

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