Voici le nouveau grigri des accros de la déco
Si on sait que l’attrape-rêves est un grigri qui nous vient des Amérindiens, les avis divergent encore un peu quant à la tribu qui a été la première a tisser de jolies toiles pour emprisonner les mauvais rêves. La plupart s’accordent à dire que c’est aux Ojibwe, peuple autochtone encore présent en Amérique du Nord et au Canada, que l’on doit la confection du asubakatchin.
ou attrape-rêves
Pour l’anecdote, l’attrape-rêves est un objet artisanal directement inspiré des toiles d’araignées, ces bestioles à 8 pattes sources de bien des cauchemars aujourd’hui...mais considérées comme des animaux totémiques au sein de la culture amérindienne. La légende veut donc que la toile tissée à l’intérieur du cerceau, emprisonne les esprits maléfiques et vilains rêves, pour ne laisser passer que d’agréables songes du bout de ses plumes.
Autre anecdote; ce sont les Amérindiens eux-mêmes qui ont commencé à commercialiser massivement l’attrape-rêves au cours des années 60. Toujours confectionné selon les traditions ancestrales et vendu comme objet de protection, le capteur de rêves représentait aussi et surtout un moyen de subsister financièrement pour ces peuplades en marge de la société. Là où plus superstitieux achetaient le grigri réellement pour chasser les énergies négatives de leur vie onirique, la plupart des touristes y voyaient un joli objet de déco à ramener de vacances.
Et c’est ainsi que l’attrape-rêves s’est retrouvé suspendu au dessus de nombreux lits aux quatre coins du globe... Tendance onirique plus dans l’air du temps que jamais à en juger par le nombres de labels de décoration d’intérieur qui proposent des porte-bonheurs de toutes les tailles et couleurs cette saison. Pour le plus grand bonheur des déco addicts désireuses de ne laisser circuler que des ondes positives dans leur cocon.
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