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© Combination of packed chicken and a fish on a bright blue background

À 23 ans seulement, Lucy Hughes invente un bioplastique qui recycle les déchets de la pêche

Kathleen Wuyard

D’un côté, le plastique et son impact ô combien polluant sur l’environnement. De l’autre, la pêche, qui produit une grande quantité de déchets. Mélangez les deux à l’esprit ingénieux de la jeune anglaise Lucy Hughes et vous obtenez un bioplastique fabriqué à base de déchets de poisson et d’algues rouges.


Soit des produits impropres à la consommation, déchets résiduels de la pêche, et voués normalement à l’incinération. Mais pourquoi les faire partir en fumée quand on peut les recycler et résoudre une seconde problématique environnementale au passage? C’est l’idée de génie qu’a eue Lucy Hughes, une jeune étudiante de l’université de Sussex, en Grande-Bretagne, qui a étudié un moyen de se servir de ces déchets pour créer un bioplastique, le MarinaTex.

 

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Une alternative on ne peut plus nécessaire, puisqu’en 2018, plus de 359 millions de tonnes de plastique ont été produites dans le monde, et ce alors même que l’océan est déjà saturé de plastique et de microparticules, et qu’il faut en moyenne entre 100 et 1000 ans à une bouteille en plastique pour se décomposer, contre 400 ans pour un sachet en plastique. Mais pas s’il s’agit du bioplastique de Lucy: son matériau, qui se présente sous la forme d’une feuille transparente et flexible, est notamment parfait pour substituer les emballages plastiques à usage unique, ce qui est une excellente nouvelle quand on sait que l’industrie de l’emballage représente près de 50% de la consommation mondiale de plastique.

 

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D’ailleurs, Dyson ne s’y est pas trompé puisqu’à l’automne dernier, le géant de l’électroménager a récompensé l’invention de Lucy lors de son concours mondial dédié à l’innovation. À la clé pour l’étudiante de 23 ans, une bourse de 30 000 euros pour développer son projet, ainsi qu’une bourse de 5 000 euros pour son université. Ainsi que l’a expliqué Lucy après avoir remporté son prix, il était très important pour elle d’utiliser des matériaux recyclés, raison pour laquelle elle s’est fixé le challenge de travailler à base de déchets.

Pour moi, un design réussi est quelque chose qui fait le lien entre le business, nos comportements et la planète”.


Et son MarinaTex innovant a de beaux jours devant lui au Royaume-Uni, puisque l’industrie de la pêche y produit environ 500 000 tonnes de déchets annuellement. Quand on sait qu’il suffit des déchets d’un cabillaud pour produire 1 400 sacs en MarinaTex, on frétille d’espoir pour l’avenir de la planète.

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