Une médecin compile les 5 phrases à ne jamais dire aux Urgences
Urgentiste dans l’Etat de New-York, Rada Jones passe son temps-libre à écrire, qu’il s’agisse de romans ou bien d’articles pédagogiques sur son blog éponyme. Objectif: initier les néophytes aux secrets de la médecine... et des médecins.
C’est ainsi qu’elle a notamment compilé les phrases à ne jamais (ô grand jamais) prononcer en tant que patient aux Urgences, sous peine de a) grandement exaspérer le personnel médical et b) potentiellement risquer de mettre sa santé en danger.
Si le médecin qui vous prend en charge vous demande d’évaluer votre douleur sur une échelle de 1 à 10, c’est pour une bonne raison, et cela ne sert à rien de jouer l’emphase dramatique pour espérer être mieux soigné. “En 15 ans aux Urgences, je n’ai soigné que deux personnes qui disaient souffrir à 8 sur l’échelle, le maximum que j’ai rencontré. L’un avait une occlusion intestinale et l’autre était amputé d’une jambe, la jambe en question étant en route vers l’hôpital dans une autre ambulance. Si vous avez mal “à 16/10″, pas de chance, l’échelle ne va pas jusque là”.
“En vocabulaire d’urgentiste, on sait que ça veut dire “j’ai une grande résistance aux antidouleurs, prescrivez-m’en plus”. Pas de chance, ça ne fonctionnera pas”.
“Alors vous allez passer pas mal de temps à attendre votre diagnostic aux Urgences, parce que si deux spécialistes sont passés à côté du diagnostic, il y a peu de chance qu’on les coiffe au poteau. Accessoirement, pour rappel, le service s’appelle les “urgences” pour une bonne raison”.
“Flash info, c’est la salle d’attente d’un hôpital, pas un McDonald’s, on ne fonctionne pas sur le principe du premier arrivé premier servi mais bien avec un système de tri selon l’urgence des cas”.
“Alors pourquoi est-ce que vous êtes-là? Si vous ne croyez pas en un des seuls traitements qui rassemble tous les médecins, peut-être que vous ne devriez pas vous faire soigner à l’hôpital”.
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