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Voilà pourquoi cette survivante de la Shoah ne mange que de la confiture Bonne Maman

Kathleen Wuyard

Si vous n’avez pas la chance d’avoir une recette imparable ou quelqu’un qui en prépare pour vous avec amour, la confiture de commerce est la deuxième meilleure option. Et après avoir lu ce post, il y a de fortes chances pour que, comme nous, vous plébiscitiez désormais la marque Bonne Maman.


Tout ça grâce à un post diffusé sur l’Instagram Humans of Judaism et repéré par Julie, notre Digital Manager chérie. Sous la bannière “tout le monde a une histoire, quelle est la vôtre?”, le compte partage récits de survivants de la Shoah, retrouvailles familiales et autres histoires incroyablement émouvantes à ses 214.000 abonnés. Qui ont découvert il y a quelques jours l’histoire de cette petite mamy du New Jersey, qui a fait part de sa loyauté à la marque Bonne Maman à Michael Perino, un professeur qui passait par-là et l’a ensuite partagé sur Twitter.

 

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Bonne Maman et les héros méconnus de la Shoah


“J’étais au supermarché quand je me suis retrouvé nez-à-nez avec une petite grand-mère devant une étagère de confitures Bonne Maman. Elle avait du mal à trouver le goût qu’elle voulait parce que les pots de confiture étaient rangés au fond d’une étagère en hauteur qu’elle n’arrivait pas à atteindre. Je lui ai proposé de l’aider, et après que je lui aie tendu la confiture aux fraises, elle m’a remercié puis m’a demandé si je savais pourquoi elle achetait cette marque en particulier. “Parce qu’elle a bon goût?” lui ai-je demandé en riant. “Oui, elle a bon goût. J’ai survécu à la Shoah” m’a-t-elle répondu, clairement pas le genre de conversation à laquelle je m’attendais en faisant mes courses du dimanche.

Durant la guerre, la famille à qui cette marque de confiture appartient a caché ma famille à Paris, alors maintenant, je n’achète que celle-là. Et chaque fois que je vais au supermarché, mes petits-enfants me rappellent de ne pas oublier la confiture de fraise”.


Et Michael Perino de souligner que de fait, la ville d’où est originaire la famille Andros, qui confectionne les confitures Bonne Maman, a caché et sauvé des familles juives durant la Seconde Guerre Mondiale. Avant d’ajouter avoir affirmé à la petite mamy du supermarché qu’il ne voyait pas de meilleure raison que la sienne d’acheter le produit d’une compagnie. “C’est une excellente raison d’opter pour les confitures Bonne Maman, mais aussi un rappel poignant qu’il reste encore des personnes fondamentalement bonnes sur terre”. Bonnes comme le pain, même, de préférence généreusement tartiné de confiture s’il vous plaît.

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