Gen F

En rejoignant la communauté, vous recevez un accès exclusif à tous nos articles, pourrez partager votre témoignage et…
© NEW YORK, NEW YORK - AUGUST 26: A new statue of women's rights pioneers Sojourner Truth, Susan B Anthony, and Elizabeth Cady Stanton is unveiled at Central Park on the 100th anniversary of the 19th amendment on August 26, 2020 in New York City. Artist Meredith Bergmann, a lifelong New Yorker, sculpted the statue of the three main figures in the women's rights movement. None of the woman lived long enough to see American women gain the right to vote. (Photo by Spencer Platt/Getty Images)

Pourquoi la nouvelle statue de Central Park fait tant parler d’elle

Kathleen Wuyard

Ce mercredi 26 août, Central Park a inauguré sa nouvelle statue, qui a fait parler d’elle aux quatre coins de la planète. Mais pourquoi donc une telle frénésie? Simplement parce que c’est la première fois, en 163 ans d’existence, que le parc se dote d’une statue mettant de vraies femmes à l’honneur.


“Mais enfin, il y a déjà des statues de femmes dans Central Park”, répliqueront celles et ceux qui ont déjà eu le plaisir de croquer la Grosse Pomme. Et en effet, si parmi les dizaines de statues qui ornent le parc, on retrouve certaines femmes, parmi lesquelles la Juliette de Shakespeare ou encore Alice au Pays des Merveilles, elles ont pour point commun d’être toutes des héroïnes de fiction. Ou du moins, elles l’étaient jusqu’à ce que la nouvelle statue du parc y écrive un nouveau chapitre, plus que nécessaire.

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

Des pionnières à l’honneur


À l’honneur, trois militantes qui ont combattu entre la fin du 19e et le début du 20e siècle pour les droits des femmes, mais aussi en faveur de l’abolition de l’esclavage. Soit, par ordre alphabétique, Susan Anthony (1820-1906), qui joua un rôle crucial dans la lutte pour le suffrage des femmes outre-Atlantique, Elizabeth Stanton (1815-1902), féministe, abolitionniste, et fervente militante en faveur de l’obtention du droit de vote pour les femmes, et Sojourner Truth (1797-1883), une abolitionniste née de parents esclaves, auteur du célèbre discours “Ain’t I a Woman”. Trois femmes d’exception représentées ensemble, en plein débat, dans une oeuvre sobrement intitulée “Women’s Right Pionneers”.

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

Une oeuvre qui est elle-même pionnière, ainsi que n’a pas manqué de le souligner Hilary Clinton lors de l’inauguration de la statue, saluant le fait que le “plafond de bronze” ait enfin été percé.

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

 

Même si le chemin reste encore long à parcourir jusqu’à l’égalité, surtout en ce qui concerne les femmes racisées: à l’origine, le projet de la statue n’honorait que Susan Anthony et Elizabeth Stanton, toutes deux blanches, et ce n’est qu’après une polémique sur le sujet que Sojourner Truth a rejoint les deux autres militantes sur la statue. À l’heure actuelle, les femmes ne représenteraient que 3% des statues de New-York. Il faudra donc en parsemer encore un peu dans Central Park avant de pouvoir espérer rétablir l’équilibre...

Lire aussi: 

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Nos Partenaires