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© Capture d'écran - Daily Mail

Mamy fait de la résistance contre le Brexit avec des tags

La rédaction

Depuis plusieurs mois, la police britannique recherche la personne à l’origine d’une centaine de tags dans le Yorkshire. Surprise, il s’agissait d’une mamy de 71 ans.


On l’appelait “la tagueuse anti-Brexit”. Le HuffPost vient de dévoiler une histoire plutôt loufoque mise en lumière par le Daily Mail. Depuis plus de deux ans, la ville de Wakefield est sujette à des “graffitis”, oeuvre d’un artiste inconnu qui voulait mettre en garde sur les dangers du Brexit.

Ainsi, sur les murs de la ville, on pouvait lire des phrases comme “le Brexit est basé sur des mensonges, rejetez-le”. C’est d’ailleurs cette même phrase qui a permis d’identifier l’auteur. Parce que la mamy de 71 ans s’est fait prendre la main dans le sac. Armée de sa craie blanche, elle a été filmée par un passant en pleine action. Une fois son tag laissé sur la brique rouge, elle est repartie, sans sourciller, canne à la main.

 

Mamy fait de la résistance


Hazel Jones est une ancienne enseignante qui craint pour l’avenir de ses petits enfants. Bien décidée à ne pas rester les bras croisés, c’est avec de la craie blanche qu’elle a voulu faire passer ses messages.

Interviewée par le Timesavoir, Hazel a avoué avoir laissé plus de cent graffitis depuis 2016 quand le Brexit a fait l’objet d’un référendum. “Nous devons tous faire notre part. Je pense qu’il est très important que les gens soient informés de la catastrophe imminente à laquelle nous serons confrontés si le Brexit se concrétisait”.

Mais ses petites notes mordantes ne sont pas restées dans l’anonymat très longtemps. Certains politiques l’ont qualifiée de délinquante puisqu’elle “dégrade” les biens publics. Alors qu’une petite pluie suffirait à tout effacer. Maintenant que son nom est connu de tous, il se pourrait que Hazel arrête ses revendications éphémères. Elle craint des représailles auprès de sa famille, comme l’a traduit de l’anglais le HuffPost.

Mais son opinion n’a pas changé: “si le gouvernement choisit d’imposer délibérément à sa propre population les pénuries de nourriture, les pertes d’emplois et la perturbation des fournitures médicales, il n’a pas vraiment pas à craindre que les vieilles dames le soulignent”.

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