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Le COVID-19 va faire baisser les prix de l’immobilier... et rendre l’accès aux prêts plus compliqué

Kathleen Wuyard

“Le COVID-19 laisse présager une baisse des prix de l’immobilier”: le genre de communiqué de presse qu’on lit avec enthousiasme quand on n’est pas encore propriétaire. Sauf qu’ainsi que le précise Immoweb, à l’origine de ces prédictions, la période post-pandémie risque aussi d’être marquée par un accès plus compliqué aux prêts hypothécaires.


Commençons par les bonnes nouvelles (Dieu sait qu’on en a besoin...): après avoir sondé 1850 personnes début avril, Immoweb  constate que les Belges sont plus que jamais à la recherche d’informations sur l’immobilier et anticipent une reprise rapide du marché d’ici la fin du mois de mai. De plus, ils s’attendent à une baisse du prix de l’immobilier. “Autant les acheteurs que les vendeurs affirment qu’ils reprendront la recherche ou la vente d’un bien immobilier une fois le confinement terminé. Les acheteurs n’ont d’ailleurs pas été dissuadés par la crise : 43 % d’entre eux indiquent qu’ils recommenceront à chercher une habitation immédiatement après le confinement”. Et ils ne risquent pas de manquer d’options:

50 % des vendeurs affirment qu’ils mettront leur habitation sur le marché immédiatement après la fin du confinement.


Voilà pour le positif. En effet, plus de 50 % des Belges estiment qu’il sera plus difficile, voire très difficile, de demander un prêt hypothécaire. “Environ 36 % pensent que la valeur de leur propre bien diminuera. Plus fort encore, 52 % des personnes interrogées s’attendent à une baisse des prix lorsqu’ils s’agit de l’ensemble du marché immobilier”.

Un critère important


Sans surprise, la crise du coronavirus a un effet secondaire particulier dans le choix du type d’habitation. Le confinement augmente en effet considérablement le désir d’avoir une maison disposant d’un jardin. En raison de la crise, plus d’une personne sur trois pense que le jardin est un critère plus important qu’avant lorsqu’elle envisage désormais un achat.

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