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La Belgique atteint le niveau d’alerte rouge aux fortes chaleurs pour la 1e fois de son histoire

Kathleen Wuyard

La Belgique, ses frites, son Manneken Pis... et son temps relativement pluvieux et maussade. On peut dire beaucoup de choses de notre petit pays, mais certainement pas qu’il a un climat tropical. Enfin, ça, c’était avant le réchauffement climatique: pour la 1e fois dans l’histoire de la Belgique, l’IRM a activé l’alerte rouge aux fortes chaleurs cette semaine.


Il fait chaud, très chaud, on ne vous apprend rien, mais ce qui est nouveau avec cette vague de canicule estivale, c’est que le niveau d’alerte rouge a été atteint. Concrètement, depuis ce mardi 23 juillet à minuit et jusque samedi, l’Institut royal météorologique (IRM) sonne la sonnette d’alarme. En effet, les températures annoncées ont dépassé la barre des 30 degrés en journée et des 20 degrés la nuit durant plus de deux jours d’affilée, et elles ne vont pas redescendre de sitôt. Mais l’alerte rouge, du coup, ça veut dire qu’on doit tous paniquer? Non: ainsi que l’expliquent nos collègues de la RTBF, l’alerte a pour utilité de “prévenir les communes, les provinces et les CPAS afin qu’ils puissent se préparer et prodiguer les conseils utiles voire mobiliser plus de personnel pour gérer certains services”. Les conseils à suivre à la maison?

Boire beaucoup d’eau, maintenir un régime salé, se reposer, séjourner dans une pièce refroidie, utiliser des chiffons humides en cas de déshydratation et éviter le rayonnement direct du soleil”


Sur son site internet, l’IRM souligne l’importance de prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer votre sécurité ainsi que celle des autres. Et surtout, ainsi que l’a rappelé Jan Eyckmans, porte-parole du SPF Santé Publique, à la DH, on ne panique pas. “On est beaucoup plus aptes à réagir en cas de fortes chaleurs que par le passé. Nous avons appris à mieux nous protéger, grâce aux médias notamment”. De rien pour ça, par contre pour faire baisser la température, on ne pourra pas aider...

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