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© Girl in the city of London using mobile app for taxi calling

500 jeunes imaginent 5 solutions pour lutter contre le harcèlement sexuel

Kathleen Wuyard

S’ils font parfois figure de sacrifiés de la crise, les jeunes ne baissent pas les bras, au contraire. Ce mercredi, depuis Bruxelles, Madrid et quatre autres villes, 500 jeunes âgé.e.s de 15 à 24 ans se sont réuni.e.s en ligne pour trouver des solutions au harcèlement sexuel.


Parmi leurs recommandations: un appel clair pour la création d’un cours obligatoire (à l’école) dans lequel serait abordé le harcèlement sexuel. Le J500 – abréviation de ‘Jeunes-500’ – a été organisé par les bureaux belge et espagnol de Plan International. L’objectif était de permettre aux jeunes d’aborder le harcèlement sexuel dans le cadre de cinq thèmes, dont les transports publics et l’éducation.


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Les participant.e.s ont passé en revue 25 recommandations et à la fin de l’événement, ils·elles ont voté pour un top 5. Leur verdict?

  1. Participation des jeunes: Développer une plateforme en ligne où les jeunes peuvent donner leurs opinions et proposer des solutions.
  2. Sensibilisation: Créer un cours spécifique sur l’égalité de genre qui serait inclus dans le programme scolaire à tout niveau pour parler de discriminations, privilèges, sexualité et de violence de genre (tel que le harcèlement de rue).
  3. Éducation: Présence de professionnel·le·s, tel·le·s que des psychologues et accès facile à un soutien émotionnel dans les écoles.
  4. L’espace public: Implémenter des « espaces refuges » dans les zones de loisirs, installer des affiches et des panneaux expliquant comment lutter contre le harcèlement sexuel (en tant que témoin).
  5. Transports publics: Mettre en place un numéro d’urgence ciblant le harcèlement sexuel dans les transports publics, permettant une intervention rapide des services de sécurité.


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Des recherches de Plan International Belgique ont démontré que pas moins de 91 % des filles et 28 % des garçons ont été victimes de harcèlement sexuel en rue. Des sifflements aux attouchements non désirés, de nombreux.ses jeunes, et en particulier des jeunes femmes, éprouvent un sentiment constant d’insécurité dès qu’elles/ils sortent dans la rue.  Une situation qui s’est aggravée au cours de la pandémie actuelle, car il y a moins de gens sur la route et les auteurs de tels actes risquent moins d’être interpellés. Raison pour laquelle en avril, Plan Belgique publiera un premier rapport avec des recommandations pour les villes participantes sur base des propositions du J500, les réactions recueillies sur leur plateforme en ligne autour du harcèlement sexuel, ainsi que des entretiens avec des expert.e.s.

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