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La France et l’Italie reconfinent, faut-il avoir peur aussi en Belgique?

Kathleen Wuyard

Alors qu’on nous avait promis le “printemps de la réouverture”, en Europe, c’est plutôt la tendance inverse qui est d’actualité, entre reconfinement de l’Italie et de certaines régions françaises. De quoi laisser craindre le pire en Belgique aussi? Pas forcément, mais il s’agit d’être prudent.


Ce lundi 15 mars, face à la hausse des nouveaux cas, l’Italie a connu son premier jour de reconfinement, pile à temps pour marquer la première année du confinement précédent. Restaurants et cafés fermés, tout comme les commerces non-essentiels, et retour à domicile en attendant la levée des mesures sauf pour les personnes qui n’ont d’autre choix que de travailler en présentiel: pour dix provinces italiennes ainsi que la région du Trento, mars 2021 ressemble décidément à mars 2020. À l’exception près que le gouvernement italien est prêt à tout pour éviter l’hécatombe d’il y a un an, 20.000 personnes ayant perdu la vie en un mois après que la pandémie de COVID-19 soit arrivée dans le pays.

Pas (encore) de reconfinement à l’horizon


Plus proche de chez nous, en France, après le reconfinement du Pas-de-Calais et des Alpes-Maritimes, le Premier ministre Jean Castex a évoqué sur BFMTV la possibilité de reconfiner également la région Île-de-France, soulignant que les “données sont réunies” pour le faire. Et chez nous alors, faut-il craindre aussi que les autorités serrent une nouvelle fois la vis?

En janvier dernier, face à la multiplication des variantes du Coronavirus, Frédérique Jacobs, responsable du service infectiologie de l’hôpital Erasme, avait confié sur LN24 que c’était “tout à fait envisageable”. Ces derniers jours, la presse belge a relayé le fait que “quasi tous les voyants viraient au rouge”, qu’il s’agisse des admissions à l’hôpital, du taux de nouvelles infections ou encore du nombre de patients aux soins intensifs. De quoi précipiter le pays dans un nouveau reconfinement? Pas si l’on se fie à l’avis de Marc Van Ranst, pour qui il ne faut pas forcément de nouvelles mesures mais bien un meilleur contrôle de celles qui existent à l’heure actuelle. “Il y a de plus en plus d’embouteillages et le télétravail s’érode. De plus certains assouplissements, par exemple pour le secteur de l’hôtellerie au 1er avril, devraient être oubliés”. Un pas en avant, trois pas en arrière?

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