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Cette médecin couverte de tatouages éradique les préjugés

Kathleen Wuyard

Les tatouages ont beau ne plus être depuis longtemps l’apanage des pirates et des repris de justice, les préjugés ont la peau dure. Mais fort heureusement, des personnes comme Sarah Gray, médecin et tatouée de la tête aux pieds, contribuent à leur faire la peau en beauté.


La jeune femme de 30 ans est ce qu’on appelle une tête: basée à Adelaïde, en Australie, elle a obtenu récemment son diplôme de médecin et compte poursuivre ses études pour devenir chirurgien orthopédiste. Rien que ça. Et Sarah Gray n’est pas qu’une tête bien faite: elle est aussi haute en couleurs grâce à son corps recouvert de tatouages.


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Passée pour la première fois sous l’aiguille à l’âge de 16 ans, l’Australienne s’est découvert une véritable passion pour les tatouages, et estime avoir aujourd’hui passé plus de 300 heures à se faire encrer. Ce qui ne l’a pas empêchée de réussir ses études de médecine en parallèle, prouvant au cas où ce serait encore nécessaire que les tatouages ne sont pas réservés aux marginaux, loin de là.


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Même si, malheureusement, les préjugés ont la peau dure, ainsi que Sarah Gray en a fait les frais. Comme cette fois, dans un magasin, où les vendeurs l’ont ignorée jusqu’à ce qu’elle parte, ou ce restaurant où on lui a carrément demandé de partir car “on ne sert pas les personnes tatouées ici”. Une discrimination que la jeune femme attribue à la croyance ancrée que les personnes tatouées sont forcément un peu dangereuses, voire même, appartiennent à un gang. Une mentalité étriquée à laquelle elle ne doit heureusement pas faire face à l’hôpital.

J’ai travaillé dur pour développer des relations professionnelles saines. Comme on a tendance à se rappeler de moi, je veux que ce soit pour les bonnes raisons, c’est-à-dire mon professionnalisme, ma détermination et mon attitude positive.


Et Sarah d’ajouter qu'”être tatouée n’affecte en rien mes compétences”. N’en déplaise à certains patients, qui sont parfois un peu interloqués de voir la jeune femme arriver avec tous ces tatouages. Ils devraient plutôt s’en réjouir: autant de couleurs à l’hôpital, ça met de la joie dans les couloirs.

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