Gen F

En rejoignant la communauté, vous recevez un accès exclusif à tous nos articles, pourrez partager votre témoignage et…

Une bande d’adolescentes sème la terreur à Liège et nous désole

Kathleen Wuyard

Sur les hauteurs de Liège, Embourg est normalement connue pour être une banlieue calme et cossue. Sauf que depuis quelques mois, deux adolescentes déchaînées attaquent des jeunes du coin, entre violence gratuite et tentatives de racket. Rebaptisées “les furies d’Embourg par la presse locale”, elles incarnent une jeunesse qui va mal et nous désolent.


En mai dernier, une vidéo avait été diffusée montrant deux jeunes filles s’attaquant violemment à une autre adolescente, d’abord projetée au sol puis rouée de coups de poing et de coups de pied au niveau des côtes, du dos et du visage. Un accès de violence d’autant plus choquant qu’apparemment gratuite. Suite aux faits, les deux jeunes “furies” avaient été privées de liberté et placées en IPPJ. Et dès sa libération, l’une d’elles n’a pas hésité à récidiver.

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

Selon les informations communiquées par le parquet de Liège, elle s’est en effet à nouveau rendue à Embourg lundi après-midi, accompagnée cette fois d’une autre complice avec laquelle elle a commis une agression. Cette fois, plutôt que de rouer de coups une autre ado, les deux suspectes ont tenté de voler le GSM de deux garçons âgés de 12 ans avant de les menacer et de s’enfuir. Interpellées par la police, elles ont à nouveau été placées en IPPJ avant d’être relaxées par manque de place. Et c’est navrant.

Adolescentes à la dérive


C’est navrant, d’abord, parce qu’il est difficile de ne pas se demander quelles circonstances familiales, personnelles ou psychologiques poussent des adolescentes à agir de manière si violente. C’est problématique, parce que se pose la question de savoir si l’enfermement est vraiment la solution nécessaire et si, plutôt que d’améliorer la situation, elle ne va pas l’empirer encore pour ces adolescentes. Et c’est désolant, parce que de toutes façon, faute de place, les filles sont laissées sans accompagnement et livrées à elles-mêmes. C’est un visage de la jeunesse belge qu’on voit peu, surtout quand il s’agit de filles, et cela nous laisse inquiètes et perplexes. Parce que si on n’a pas de réponses à apporter à cette situation, elle nous laisse toutefois avec beaucoup de questions.

Lire aussi: 

Bruxelles fait face à un afflux de prostituées adolescentes

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Nos Partenaires