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L’Allemagne impose des femmes à la direction des entreprises cotées en Bourse

Kathleen Wuyard

Après avoir imposé dès 2016 aux entreprises de plus de 500 salariés de respecter l’égalité salariale, l’Allemagne fait un pas supplémentaire vers la parité en exigeant la présence de femmes à la direction des entreprises cotées en Bourse.


Le projet de loi, présenté ce mercredi par le gouvernement allemand et mis en lumière par l’agence Belga, stipule que la présence d’au moins une femme sera nécessaire à la direction d’entreprises comptant plus de trois administrateurs, ainsi que dans les conseils d’administrations de sociétés dont l’Etat est actionnaire.

L’Allemagne a du retard à rattraper


Un objectif louable, mais pas encore atteint, le projet de loi devant encore être ratifié, et rencontrant notamment une vive opposition au sein du CDU, le parti de la chancelière allemande Angela Merkel, qui a pourtant apporté son soutien à la proposition. Si l’Allemagne est en tête des économies européennes, niveau parité hommes femmes, elle est toujours à la traîne, notamment en ce qui concerne les salaires, les écarts entre hommes et femmes étant parmi les plus hauts d’Europe. Seules Chypre, l’Estonie et la Slovaquie auraient des écarts plus grands. Et en Belgique alors? Contrairement à l’Allemagne, où en 2018, les femmes occupaient moins de 10% des postes de direction des grandes entreprises (5,65%), chez nous, la Loi Quota impose depuis 2011 aux CA d’entreprises cotées en bourse de ne pas compter plus de 2/3 d’administrateurs du même sexe. De là à savoir combien de conseils d’administration comptent deux tiers de femmes...

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