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© BRUSSELS, BELGIUM - NOVEMBER 17: Belgian Minister of Budget Sophie Wilmes (R) attends EU Economic and Financial Affairs Council (ECOFIN) in Brussels, Belgium on November 17, 2017. (Photo by Dursun Aydemir/Anadolu Agency/Getty Images)

6 raisons d’admirer la (1e) Première ministre belge

Kathleen Wuyard

C’est officiel: ce dimanche après-midi, Sophie Wilmès a été nommée Première ministre belge par le roi Philippe. Une première historique puisqu’elle est la première femme à occuper ce poste en Belgique. Mais il ne s’agit pas là de la seule raison d’admirer l’élue MR de 44 ans, jusqu’ici Ministre du Budget après avoir vécu une ascension politique météorique.

1) Elle s’engage pour les droits des femmes


Certains médias vont même jusqu’à la décrire comme une “féministe de combat”. Elle confiait récemment à Moustique être “clairement pour l’égalité hommes-femmes. Ça m’insupporte profondément qu’on considère la femme comme en dessous ou en incapacité par rapport à la gent masculine”.

En Belgique, on est dans une situation quand même confortable par rapport au reste du monde. Mais tout comportement de rejet ou de prise de pouvoir sur l’autre parce qu’il est plus faible me révolte. C’est mon ADN politique. Et cela s’arrime à la valeur de la liberté. La liberté, ce n’est pas de se débrouiller seul. C’est donner à l’ensemble des citoyennes et citoyens la capacité de se réaliser pleinement”

2) Elle mène de front carrière et maternité


Choisir entre vie professionnelle et vie de famille? Non merci. Sophie Wilmès donne l’exemple en menant de front sa carrière et l’éducation de ses trois filles, Victoria, Charlotte et Elizabeth, ainsi que Jonathan, le fils de son mari.

Au-delà de mon grand intérêt pour les matières financières et économiques, je suis aussi sensible aux problèmes de société au sens large : vie de famille, équilibre entre vie professionnelle et privée, égalité hommes-femmes, éducation, sport, aide et prise en charge des malades et de nos aînés”

3) Elle a l’intérêt des Belges en tête


Techniquement Sophie Wilmès n’est pas “vraiment” Première ministre puisqu’elle a été choisie pour prendre la tête du gouvernement en affaires courantes. En effet, le Nord et le Sud du pays n’arrivent toujours pas à se mettre d’accord depuis les élections du printemps dernier, et il a donc fallu mettre sur pied un gouvernement provisoire. Tant pis pour Sophie? Au contraire, consciente du meilleur intérêt de la Belgique, elle a affirmé vouloir rester Première “le moins longtemps possible”.

Les affaires courantes ne nous laissent pas énormément de possibilité d’agir, et j’appelle donc à la formation d’un gouvernement de plein exercice au plus vite”

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4) Elle défend une Belgique unie


N’en déplaise à un certain Theo Francken, qui l’a accusée d’être pro-francophones et a regretté sa nomination. Des commentaires que la nouvelle Première a balayé, soulignant à nos collègues de la RTBF que “j’ai toujours travaillé dans le sens d’un respect mutuel de toutes les communautés, peu importe les langues parlées. Ça ne changera pas, et certainement pas suite à des interviews de ce type-là”. D’autant qu’elle l’affirme, elle veut être la “Première ministre de tous les Belges”, et oeuvrer à rassembler les communautés linguistiques.

Attachée à l’unité de mon pays et à ses différentes communautés, je souhaite vivre librement dans un environnement où les droits de chacun sont respectés. Avec un mari australien et des enfants scolarisés en néerlandais, je suis la première à chérir la diversité linguistique et culturelle, une richesse pour la Belgique”

5) Elle a la justice chevillée au corps


Interviewée récemment par Catherine Ernens, Sophie Wilmès était invitée à s’étendre sur ce qui l’indignait dans l’existence. Pas d’hésitation pour la libérale: c’est l’injustice qui lui hérisse le poil.

L’injustice, la violence, la lâcheté contre un groupe de personnes qui seraient plus faibles, considérées comme telles ou différentes. Je pense aux enfants, aux femmes, aux homosexuels, aux victimes de racisme, d’antisémitisme. Je n’accepte pas cela”

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6) Elle a fait un parcours fulgurant


Son ascension aux plus hautes sphères du pouvoir force l’admiration: diplômée de l’IHECS, gestionnaire financier à la Commission Européenne pendant 5 ans puis conseillère économique au sein d’un cabinet d’avocats d’affaires, elle est élue conseillère communale à Uccle en 2000 et gravit les échelons à toute vitesse, devenant Première Echevine de Rhode-Saint-Genèse en 2007, puis Ministre du Budget et de la Fonction publique, chargée de la Loterie nationale et de la Politique scientifique, le 21 septembre 2015. Pas mal pour celle qui, née dans une famille ultra engagée où on ne parlait que de politique à table, avait juré qu’on ne l’y prendrait pas. Ado, elle confie qu’elle était “déterminée à ne jamais faire de politique (...) je trouvais ça embêtant comme la pluie”. Entretemps, elle a changé d’avis, et c’est tant mieux puisque cela lui aura permis d’entrer dans l’Histoire. En espérant qu’elle la marque aussi de son influence positive, et pas seulement grâce à sa nomination de “première Première”.

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