L’université de Berkeley propose désormais des cours d’adultage à ses élèves
Bien que les deux mots se ressemblent, l’adultage n’a rien à voir avec l’adultère mais bien avec le fait d’adopter des comportements d’adulte et non d’enfant ou d’adolescent. Un apprentissage nécessaire qui peut désormais se faire sur les bancs de l’université en Californie, à Berkeley.
Payer ses factures à temps. Classer ses documents administratifs. Changer l’huile de sa voiture. Laver les lainages sur programme délicat. Autant d’automatismes qui semblaient tellement évidents à vos parents et qui sont pourtant si pénibles à intégrer, appris à grand renforts de pulls ruinés en machine et de rappels de factures avec majoration. La solution trouvée par Bella Lau et Jenny Zhou, deux étudiantes de l’université de Berkeley? Ajouter des cours d’adultage au programme.
Le b.a-ba d’un adulte équilibré
Si le principe peut prêter à sourire, le cursus est pourtant tout ce qu’il y a de plus sérieux et s’étale sur 12 semaines pour transformer en adultes plus ou moins fonctionnels les adolescents attardés assis sur les bancs de l’université. Au programme, gestion responsable d’un budget, leçons de ménage et de lessive, et même, apprentissage de relations amoureuses matures et saines. Soit tout ce que vos parents ont tenté de vous apprendre sans que vous soyez toujours particulièrement attentifs, et au final, un cours bien plus intéressant que certains autres que vous avez dû vous farcir (économie politique par exemple, pour ne pas le citer). À quand une initiative similaire dans les universités belges?
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