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© Concept shot for online porn. Camera: Canon EOS 1Ds Mark III.

La consommation de pornographie nuirait à la mémoire et à l’apprentissage

Kathleen Wuyard

L’adage veut que la masturbation rende sourd, et on n’est pas certaines qu’il soit vérifié. Par contre, une récente étude scientifique vient de démontrer les effets inquiétants d’une consommation excessive de pornographie sur le cerveau, et particulièrement sur la mémoire.


Ce sont des chercheurs de l’université de Californie qui ont dévoilé que le câblage neuronal lié à la mémoire subirait des modifications suite à une exposition excessive à des contenus pornographiques. L’étude, menée par la doctorante en neuroscience Rachel Anne Barr et relayée en français par Slate, révèle que la pornographie dérègle notre circuit de récompense. Concrètement, plutôt que de chercher un contact humain pour satisfaire leurs besoins sexuels, les accros aux films X vont d’emblée se tourner vers leur écran de téléphone ou d’ordinateur, avec un phénomène de cercle vicieux (sans mauvais jeux de mots) puisque les pics de récompense et de plaisir suscités par la consommation de pornographie donnent lieu à une accoutumance accrue du cerveau. Soit un phénomène semblable à celui enregistré chez les toxicomanes, avec des effets négatifs sur la santé mentale.

Dépression & anxiété


Premièrement, puisque le visionnage de pornos entraine une sécrétion anormalement élevée de dopamine, il y a un risque d’endommager le système de récompense et de le rendre insensible aux sources réelles de plaisir. Mais cela ne s’arrête pas là puisque des soucis dans la distribution de dopamine peuvent également amener dépression, anxiété ainsi qu’activité cérébrale réduite. Une info à faire tourner à vos potes accros à PornHub...

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