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Getty Images © Portrait of smiling young woman in a coffee shop looking at young man

Notre journaliste Eline s’est entraînée à l’art de la drague!

Justine Rossius

Après un an et demi de confinement, les techniques de flirt de notre journaliste Eline sont pas mal rouillées. Aussi a-t-elle décidé de piocher auprès d’experts en la matière, les meilleures astuces et conseils pour maîtriser l’art complexe de la séduction.

On ne va pas se mentir. Les longues périodes de confinement ne sont pas seules responsables de mon talent limité dans l’art du flirt. Avant mars 2020, j’étais déjà aussi maladroite que maintenant, en compagnie de quelqu’un qui m’attire. Ce n’est pas que je sois trop timide ou introvertie pour arriver à draguer, c’est tout le contraire même. Par un effet étrange, j’arrive même très bien à flirter avec les hommes qui ne me plaisent pas. En tant qu’unique célibataire de mon groupe, je suis toujours surveillée de près dès que je me mets à parler avec un inconnu du sexe opposé. Et lorsque je retourne auprès de mes amis enthousiastes, ils me complimentent pour ma technique de flirt et je tombe alors des nues. J’étais juste en train de passer un moment sympa avec un gars. Et je ne le trouvais même pas spécialement beau. Sauf que l’inverse se produit dans des situations où j’aimerais justement flirter. Aux abords d’un possible Mister Charmant, je me transforme en un summum de maladresse et de gaucherie qui ne sait pas quoi dire et fini par faire des blagues graveleuses. Très attirant. Bref, j’avais un besoin urgent d’une masterclass dans l’art de la drague. Alors, avec l’aide d’experts, de livres et de coaching de rencontres en ligne, j’ai décidé de créer un guide de flirt, dont je suis le cobaye. Oui, je me plonge dans ce monde terrifiant pour vous rapporter les astuces que je peux glaner en matière de séduction. Priez pour moi s’il vous plaît.

Chapitre 1: exprime-toi avec ton corps

“Le langage corporel est très important dans l’art de la séduction” explique Chloé De Bie, la première experte en flirt que je consulte et qui est également thérapeute relationnelle et sexologue clinicienne. Elle collabore avec le site de rencontres Meetic. Autant dire que je suis au bon endroit pour une leçon de flirt pour débutant·e.

 

 

 

Un premier conseil logique est d’établir un contact visuel. Il est très difficile de se connecter à quelqu’un en ne le regardant pas dans les yeux. Ceux-ci sont en lien direct avec le côté émotionnel de notre cerveau, de sorte que nous sommes plus facilement intrigués par quelqu’un qui nous regarde longuement.

En osant un petit sourire avant de détourner le regard, vous indiquez clairement que vous flirtez. » Hélas, même ce principe ultra simple peut se révéler une tâche insurmontable pour moi. Il y a deux ans, j’ai failli m’évanouir lorsque Jacob Elordi, l’acteur de The Kissing Booth m’a fixée longuement dans les yeux pendant une interview. Alors qu’il soutenait mon regard, j’ai senti mon visage virer au rouge. Pour dire à quel point je réagis mal face aux personnes qui m’attirent. « Essayez par petits actes » suggère Chloé De Bie. “Enlever une peluche du pull de son rencard, lui cogner ‘accidentellement’ le bras en prenant le sel… » Elle me conseille de ne pas m’asseoir en face de lui dans un café ou au restaurant. « En s’asseyant du même côté, cela favorise le contact avec la peau de l’autre. Cela devient vite gênant lorsqu’il faut tendre la main par-dessus la table pour effleurer la sienne. » La prochaine astuce de flirt demande plus de subtilité. Une qualité que je ne possède pas vraiment en la matière. « Le principe de miroir est une bonne technique. Encore faut-il y parvenir sans se faire remarquer, car si l’on se met à imiter son date, cela devient vraiment étrange. Vous pouvez ainsi boire une gorgée lorsqu’il·elle le fait. Vous pencher sur la table en suivant son mouvement et ainsi de suite. La mise en miroir du comportement de quelqu’un crée automatiquement une connexion, une impression de synchronicité. On a inconsciemment tendance à aimer une personne qui nous ressemble. » Ma coach me donne aussi quelques conseils plus scientifiques comme le fait que le rouge est une couleur attrayante ou que le bonheur est une émotion attirante. Le rire est un message tandis que le parfum est un mauvais point. « En portant du parfum, vous cachez les phéromones liés à votre odeur corporelle naturelle, présents pour attirer les partenaires d’accouplement. Après tout, nous sommes et restons des animaux », affirme Chloé De Bie. Je vais donc devoir tenter mon premier rendez-vous test sans l’aide de Dior.

Un flirt qui vire au fiasco

C’était le moment de passer aux travaux pratiques. Après une série de swipes peu concluants sur Tinder j’ai harponné un prétendant. On a décidé de se retrouver au café et comme d’habitude j’ai dix minutes de retard (j’appelle ça être tendance) et lorsque j’arrive, il a opté pour une table en terrasse. Une décision idéale, qui me permettra de m’asseoir près de lui et de profiter de quelques frôlements accidentels et moins accidentels. Mission numéro 1 accomplie. Du moins le croyais-je, mais c’était sans compter la coupe d’Europe de Football. “Je vais m’asseoir en face de toi sinon je risque de regarder tout le temps le match sur le grand écran », me dit mon date en changeant de place. Sois maudit, Cristiano Ronaldo ! La première bataille est perdue, mais la guerre ne l’est pas encore. Malheureusement, au bout de dix minutes, je n’ai absolument pas envie d’établir un contact visuel ou de poser ma main sur son bras. Il s’avère bientôt être juste un premier de classe ronflant. Sans parler du fait qu’au cours de ces dix premières minutes, il parvient à déclarer que la plupart des féministes détestent les hommes et explique pourquoi selon lui, les femmes sont moins susceptibles d’atteindre des postes élevés. « Les femmes prennent des décisions basées sur les émotions et ce n’est pas bon » précise-t-il. Très petit comme mentalité, sûrement comme sa … Bref.

« Si c’est un mauvais rendez-vous au point qu’une petite voix dans votre tête vous crie ‘Cours ! Fuis !’, alors inutile de flirter », m’a rassurée Chloé De Bie. « Parfois l’on peut presque être dégoûté par un date – je parle par expérience – et il n’est pas possible d’inverser ce sentiment. Mais si vous ne savez pas ce que vous ressentez après une heure de rencontre, tester le flirt peut être une bonne idée. Cela peut être l’occasion de peut-être lancer quelque chose. »

Une demi-heure après le début du rendez-vous, c’est complètement à l’eau. Je passe de la tentative de séduction à la rencontre amicale, car je suis trop lâche pour partir. Mais c’est sans compter sur les tentatives balourdes de séduction de Mr. Mansplaining. Il me regarde dans les yeux avec un sourire béat toute la soirée tandis que mes yeux dérivent vers le beau garçon assis à la table derrière lui. Il me couvre de compliments et tente de m’impressionner avec ses connaissances en psychologie, car c’est ce qu’il a étudié, au cas où je ne l’aurais pas encore compris après la énième théorie pompeuse et je-sais-tout qu’il me balance. Arrive un moment où il pose sa main sur la mienne, alors qu’il est totalement à côté de la plaque. Et avec un regard inquiet, je lui demande de rester de son côté de la table.

Le pire c’est que, malgré ma réaction et l’impression que j’ai de rayonner l’envie de fuir, il semble croire que je suis très attachée à lui. Serais-je encore en train de flirter inconsciemment ? Mathijs Dingjan, qui travaille dans une agence de rencontres et est le deuxième expert à qui je parle pour mon guide de séduction explique :

Tout le monde peut apprendre à flirter, mais les traits de caractère de certains leurs facilitent la tâche. Comme le montre le Big Five personality traits, le modèle descriptif de la personnalité en cinq traits principaux (l’ouverture à l’expérience, la conscienciosité, l’extraversion, l’agréabilité et le névrosisme), les personnes obtenant de hauts scores aux trois premières caractéristiques ont plus de facilité à créer des connexions avec les autres.

Le fait que les gens pensent que vous flirtez, alors que vous ne le faites pas, signifie probablement juste que vous êtes ouvert·e, joyeux·se et enjoué·e, ce qui est souvent perçu comme un signal de séduction. » Plutôt sympa comme constat, sauf si ça signifie décevoir quelqu’un après un rendez-vous. Pour sa défense, Mr. Mansplaining a réagi avec beaucoup de de maturité au rejet que je lui ai envoyé par message WhatsApp le lendemain (je sais c’est lâche). Il m’a même demandé conseil : que pouvait-il mieux faire lors de son prochain rendez-vous ? J’aurais pu écrire un livre sur le sujet, mais j’ai décidé d’épargner son égo déjà bien égratigné en lui disant que les sentiments ne se contrôlent juste pas. Et aussi qu’il devrait arrêter de se plaindre.

Chapitre 2: Taquiner, taquiner et encore taquiner

Draguer avec l’aide de mes yeux et de mes mains n’ayant pas été un succès immédiat, passons à un domaine dans lequel je suis experte : l’emploi de ma langue. Je vous imagine d’ici, bande de pervers, je parlais uniquement de discuter. « Flirter c’est créer une tension positive et être capable de la maintenir » explique Mathijs Dingjan qui entraîne des hommes et des femmes à devenir des flirteurs accomplis. « Verbalement, cela s’accomplit en taquinant l’autre. Vous le défiez et lui donnez une impulsion psychologique pour voir comment il ou elle réagit. Récemment, je suis allé nager avec un ami dans les canaux d’Amsterdam. Avant de se jeter à l’eau, il a demandé à deux filles si l’eau était froide et elles ont répondu non. « Donc si je fais de l’hypothermie et que je meurs, ce sera de votre faute », a-t-il plaisanté. C’est avec ce genre de petites phrases informelles et humoristiques que vous franchissez une barrière et créez une tension. Si vous gardez le sourire après une telle affirmation et ne parlez pas directement ensuite, l’autre personne sentira qu’on attend une réponse de sa part. Ce jeu, c’est du flirt. Pour Chloé De Bie, la séduction est en effet affaire de taquinerie « Il s’agit de jouer en restant mystérieux·se, mais suffisamment engagé·e envers l’autre. » Le plus important est de trouver le bon équilibre. « En fait flirter est très difficile » admet-elle. « C’est demeurer constamment sur une frontière et oser les allusions. Comme parler de quelque chose que vous ferez ensemble plus tard, mais sans paraître trop collant. La dernière chose que l’on souhaite c’est avoir l’air désespéré, comme si l’on était dans une attente massive. Flirter c’est aussi dire des choses positives sur vous, mais sans vous vanter. Il n’est clairement pas toujours simple de trouver un équilibre. »

Selon Mathijs Dingjan, un sujet franchit d’office cette ligne délicate : l’explicitement sexuel. « Surtout lors d’un premier rendez-vous, flirter sexuellement de manière trop ouverte n’est pas une bonne idée. Nous disons plutôt à nos clients masculins qu’ils sont autorisés à taquiner sensuellement. Cela fait une grosse différence. Il ne faut pas parler explicitement de sexe, mais plutôt tourner autour. Les femmes aussi peuvent jouer à ce jeu, mais nous leur disons de ne pas en abuser si elles cherchent quelque chose de sérieux. Une fille trop sensuelle peut rapidement amener un homme à conclure que le rendez-vous mènera d’office à la chambre à coucher et qu’il ne s’agira que d’un coup d’un soir.”

Les coachs de rencontre et les livres sur le sujet conviennent tous qu’il faut abandonner les trucs de séduction standard ou vus et revus. Si vous désirez spontanément commencer à flirter avec quelqu’un lors d’une soirée ou dans un café, le meilleur mot pour engager la conversation est tout bonnement « bonjour ». La britannique Peta Heskell, qui se déclare ‘the original flirt coach’, écrit dans son livre que lors d’un premier contact, on communique plus par l’énergie dégagée que par les mots. Mieux vaut donc ne pas réfléchir trop longtemps avant d’agir. Selon elle, flirter commence par s’aimer soi-même et le montrer. Utiliser des phrases d’ouverture peut fonctionner, mais seulement si on le fait avec énormément de confiance en soi. Une fois la conversation entamée, selon Peta Heskell il s’agit principalement de poser les bonnes questions. « Les bons flirteurs n’ont pas forcément quelque chose d’intéressant à dire, mais ils sont bons pour dégeler l’autre et le faire parler de lui ». Elle a raison. En tant que Bélier pure souche, j’aime trop m’écouter parler. Montrer de l’intérêt à l’autre et le laisser s’exprimer est probablement une meilleure tactique. « Poser des questions » est donc inscrit en grand sur ma liste de techniques de flirt.

Mark Manson, l’auteur du livre The subtle art of not giving a f*ck, a écrit Models, un guide de rencontres pour hommes hétérosexuels, quelques années avant son bestseller. Il leur conseille d’y aller franco, avec un simple « Hello », suivi d’une manière d’indiquer directement son intérêt, comme: « J’aime ton look et j’aimerais apprendre à te connaître. » Il s’agit de montrer immédiatement sa vulnérabilité d’homme. J’aime l’idée sous-jacente (les hommes vulnérables sont sexy), mais je doute que tout le monde soit prêt pour une tactique aussi directe. En tout cas je suis heureuse de savoir que cette astuce s’adresse aux hommes, car personnellement je ne la testerais pour rien au monde.

Suite à mon fiasco précédent, je suis devenue plus pointilleuse, ce qui a entraîné une suite de rencontres fugaces. Heureusement, grâce à Tinder et Bumble, je n’ai pas besoin de quitter ma maison pour tester le flirt verbal. Je rassemble donc mon courage et envoi un « Hello » à mon dernier match suivi d’un compliment sur la beauté de ses photos. Même derrière mon écran, c’est excitant et stimulant. Je remarque immédiatement l’effet d’un compliment. La conversation se déroule sans heurts et je le taquine, flirtant avec lui, tout en conservant une conscience des limites à ne pas dépasser. J’utilise la technique du push/pull, découverte dans le livre de Manson (une pique suivie d’un compliment), mais je suis démasquée. « La technique du push/pull ne fonctionne pas sur moi » plaisante-t-il. Poisse j’ai affaire à un connaisseur. Ou est-ce que ça marche quand même ? Peut-être est-ce lui qui joue avec moi maintenant. Flirter est en effet un jeu plutôt amusant.

Les hommes viennent de Mars et les femmes de Vénus

Ce qui me frappe dans l’univers du flirt et des coachs de rencontres, c’est à quel point il est binaire et axé hétérosexuel. On parle de “ce que veulent les hommes” ou de “ce qu’il ne faut pas dire à une femme » ou si tu veux « séduire un homme »… En ligne, je suis tombée sur la chaîne YouTube d’un certain Tim Veninga, un coach de rencontres autoproclamé qui prétend pouvoir mettre n’importe quelle femme dans son lit rien qu’en lui parlant. Dans l’une de ses vidéos, il se sert d’images d’une caméra cachée pour montrer comment arriver à embrasser une femme dans un club en trois étapes seulement. Flippant. Dans un article sur son site, intitulé How to Pick Men Up Easy, il commence par s’adresser aux filles avec un fabuleux « Salut princesse » et leur donne le conseil de se rendre aussi féminines que possibles. Et comment donc ? En faisant attention à leur poids, explique Mister Veninga, qui semble tout droit débarqué des années 50. La masculinité toxique est clairement un concept dont il n’a jamais entendu parler. Ses conseils sont basés sur l’idée que chaque femme sur terre recherche le même type d’homme et inversement. Qui a dit qu’on avait dépassé depuis longtemps ce genre de stéréotypes hallucinants en 2021 ?

« Nous offrons également des conseils et des formations destinés aussi bien aux hommes qu’aux femmes, explique Mathijs Dingjan. Mais plus que le principe de genre, nous nous préoccupons des énergies féminines et masculines. La caractéristique première de l’énergie masculine est le leadership, tandis que du côté féminin on va plus vers le ludique et le lâcher prise. Cela fonctionne comme le yin et le yang et la polarité entre les deux crée une attraction. Mais une femme n’a pas que de l’énergie féminine, pas plus qu’un homme n’a que de l’énergie masculine. Mais nous enseignons à un homme les qualités les plus masculines et soulignons qu’en les équilibrant avec de l’empathie et de l’écoute, cela revient à une combinaison vraiment attractive pour les femmes. Et dans l’autre sens, une femme dont l’énergie masculine primera, suscitera moins l’attention des hommes. »

Est-ce mon problème en terme de flirt ? Il n’y a pas longtemps, une femme m’a dit que je dégageais beaucoup d’énergie masculine. Je suppose qu’elle parlait de ma personnalité et non de mon mètre 82 et de mes larges épaules. Et je comprends ce qu’elle veut dire. J’ai confiance en moi, je donne mon avis d’une manière pas toujours très délicate et j’ose parfois faire des blagues limites. Pas exactement les qualités qu’on attribuerait d’emblée à une femme. Dans ma vie amoureuse, j’ai remarqué que cela peut être vu comme intimidant.

Les hommes me disent fréquemment que je suis grande gueule et qu’ils adorent ça, mais quand c’est le cas, ils ne se sentent souvent pas à la hauteur. Est-ce que je devrais changer pour trouver quelqu’un ? Devrais-je freiner mon « énergie masculine » ?

« Jamais je ne conseillerai à quiconque de ne pas être lui-même » affirme Mathijs Dingjan. « Certains hommes n’arriveront pas à gérer ce côté de votre personnalité, mais ce n’est pas grave parce que faire des rencontres et flirter, c’est continuer à essayer jusqu’à trouver la bonne personne. Ce que je ferais par contre c’est étudier si certains traits de votre caractère sont inhérents à qui vous êtes, mais un peu moins développés et je les pousserais. Comme un côté plus chaleureux, plus doux ou plus empathique. » Je demande aussi son point de vue féminin à la coach Meetic Chloé De Bie : « Il est important lors d’un rendez-vous de rester soi-même. Mais cela n’empêche pas de montrer le meilleur de vous-même. Les aspects de votre personnalité tels que des opinions extrêmes ou très arrêtées peuvent être dissuasifs. Et il est important de se demander pourquoi vous y allez si fort lors d’un rendez-vous. Peut-être s’agit-il d’un mécanisme de défense pour ne pas montrer votre côté vulnérable ? Mais c’est précisément en acceptant de l’être que l’on développe un lien avec l’autre. Flirter et sortir c’est aussi montrer ses fragilités et pas seulement sa force. »

Flirter, c’est fun

Alors que j’achève ce guide du flirt, ma tête est remplie de trucs et astuces. Reste-t-il encore une place pour le naturel et la spontanéité si je dois appliquer toutes ces règles ? « Flirter et sortir avec quelqu’un est un processus émotionnel » nuance Chloé De Bie. « Ne l’analysez pas trop. Si vous essayez tous les conseils et astuces possibles, le résultat semblera totalement artificiel. Optez plutôt pour ceux qui sont les plus proches de votre personnalité et tentez-les. Ce n’est pas parce que vous avez lu que les talons sont le comble de la sensualité que vous devez soudainement en porter lors d’un rendez-vous, alors que vous n’en mettez jamais habituellement. » Elle conserve enfin son conseil le plus important pour la fin : « Osez, osez, osez ! Sortez de votre zone de confort pour expérimenter de nouvelles choses. Aucun conseil ne peut égaler ça ! (rires) ».

La principale leçon que je retiens est que la séduction peut et devrait être fun. Pas une mission, mais un principe qui pimente l’existence. Peta Heskell avait d’ailleurs réalisé une étude, en 1999, montrant qu’après un flirt, le corps produisait des niveaux plus élevés d’endorphine, d’opiacés et de globules blancs. Une manière de planer tout à fait légale en somme et très bon marché. Allez hop, c’est parti pour le flirt !

Texte: Eline Debie.

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