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Partir en vacances une semaine serait plus bénéfique qu’un long voyage

Justine Rossius

On rêve toutes de disposer de congés illimités… Pourtant, selon le psychologue et économiste Daniel Kahneman, partir seulement une semaine en vacances serait plus bénéfique que de prendre de longs congés.


Et s’il ne servait à rien de prendre plus d’une semaine de congé pour faire le plein de good vibes? C’est le postulat posé par Daniel Kahneman, professeur à l’université de Princeton et lauréat du Prix Nobel d’économie en 2002. Ce psychologue s’est attardé sur la manière dont nous utilisons nos souvenirs et plus spécifiquement nos souvenirs de vacances.

 

Selon lui, notre mental est divisé en deux zones: une qui se concentre sur l’expérience en soi et l’autre se concentre quant à elle sur le souvenir de cette expérience. Au fil de ses analyses, il a constaté que notre cerveau se focalise sur les éléments nouveaux qui apparaissent dans notre vie pour créer les souvenirs. Ainsi, au delà d’une semaine de congé, peu d’éléments diffèrent de la première semaine et il devient donc plus difficile pour notre cerveau de créer de nouveaux souvenirs. Le plaisir qu’on ressentirait en vacances diminuerait au fur et à mesure qu’on s’habitue à notre vie de vacances. Daniel Kahneman émet donc l’hypothèse qu’il serait plus bénéfique de partir plusieurs fois une semaine plutôt que de partir une fois pendant longtemps.

 

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La préparation, aussi importante que le voyage


Intéressant aussi: préparer son voyage à l’avance permettrait de l’apprécier encore plus. Cette fois, c’est Dan Ariely, un économiste du comportement et professeur de psychologie à l’Université de Duke, qui l’explique: lorsque nous attendons quelque chose avec impatience, notre cerveau fabrique 14 % de plus de dopamine qu’à l’état normal. En 1997, une autre étude, réalisée par deux chercheurs américains et publiée dans le “Journal of Experimental Social Psychology” démontrait que la période la plus heureuse d’un voyage correspondait à celle qui le précédait. Des études qui confirment que la durée du voyage importent finalement bien moins que ses débuts. Ainsi, faire en sorte que le début du voyage soit génial vous assure que le voyage tout entier soit perçu comme fantastique.

 

Source: Gael.


 

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