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Oreo, la gourmandise qui a dévoré 25.000 hectares de forêts tropicales en 2 ans

Barbara Wesoly

C’est un délice qu’on consommerait jusqu’à l’overdose. C’est aussi l’un des plus épouvantables acteurs de la déforestation. Greenpeace accuse aujourd’hui le géant Mondelēz, fabriquant des Oreo, de continuer à détruire l’environnement et à menacer les espèces par l’emploi massif d’huile de palme dans son célèbre biscuit. Et de ne pas tenir ses engagements de s’associer à des producteurs durables. Une information particulièrement indigeste.


Chaque jour sont fabriqués plus de 110 millions d’Oreo. Et si Mondelēz peut se targuer de n’ajouter ni œufs ni lait à la recette de ses cookies, parmi les plus vendus au monde, il n’évite clairement pas l’huile de palme. Connue pour son effet dévastateur sur la planète, cette huile végétale, peut pourtant être produite sans causer d’impact négatif à la planète. Pour autant qu’elle soit exploitée par des fournisseurs respectueux de l’environnement. Vivement critiqué, le groupe américain avait promis de changer de partenaires commerciaux d’ici 2020. Un engagement qui, à près d’un an de l’échéance, est très loin d’être tenu.

On a dressé la liste de 25 producteurs qu’on sait responsables de déforestation en Asie du Sud-Est, et Mondelez est lié à 22 d’entre eux.


explique Cécile Leuba pour Greenpeace France, sur Franceinfo.

Une saveur de déforestation


Un commerce aussi lucratif qu’immoral, ayant déjà causé la destruction de 25.000 hectares de forêts tropicales en Indonésie et en Malaisie, en seulement 24 mois. Et amenant les orang-outans de la région, privés de leur habitat, au bord de l’extinction. Ce n’est pas la première fois que Greenpeace dénonce Mondelēz, possesseur d’Oreo mais également entre autres de Lu, Milka et Côte d’Or. l’ONG avait ainsi accusé le géant US d’exploiter ses employés, de faire travailler des enfants et de voler des terres. Greenpeace repart cette fois à la charge avec une campagne visant à contraindre la multinationale à enfin cesser le carnage écologique. D’ici là, on s’imagine mal les croquer sans qu’il ne nous laissent un goût de cendre.

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