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Le roadtrip de Delphine: À la découverte de Santorin

La rédaction

Bientôt 35 ans, un chapeau sur la tête, smartphone en poche, je parcours le globe en quête d’évasion. Du coup, au fur et à mesure de mes expéditions, je mets à jour ma “liste d’envies” comme je l’appelle! Cet été, avec mon amoureux, je vous emmène découvrir la Grèce, les Balkans et les 1001 merveilles de l’Europe du Sud-Est.


Mercredi 12 juillet, port d’Héraklion, Crète.

Ce matin, je ne tiens littéralement plus en place. La raison de cette danse de la joie improvisée sur le quai tient en 3 syllabes: Santorin. Je vais ENFIN pouvoir poser mes espadrilles sur cette île mythique des Cyclades qui me fait tant rêver!

Avec ses magnifiques villages blancs à coupoles bleues, je lui ai carrément dédié un tableau sur Pinterest, c’est pour dire!


C’est donc surexcitée comme une cigale que j’embarque à bord du bateau. Johan, lui, se montre plutôt inquiet à l’idée de devoir se frotter aux milliers de touristes qui déambuleront dans les ruelles étroites des villages. C’est certain: mon homme des bois, celui qui d’ordinaire privilégie les voyages hors des sentiers battus, va devoir mordre sur sa chique durant trois jours.

Mais qu’importe, il me suffira de lui proposer de dîner avec une Pita gyros pour le voir sourire à nouveau, foi de Delphine! Arrivés sur l’île, nous louons un quad. Nous filons à toute allure sur les routes côtières, gagnés par un sentiment de liberté. Enfin ça, c’était sans compter le fait que nous allions attaquer les montées à seulement 15 km/h, faute de puissance. Ça nous apprendra à choisir le quad le moins cher.

Sur la route qui nous mène à Oia, de nombreux cars bondés de touristes bloquent la circulation. On réussit tout de même à se faufiler entre les véhicules pour atteindre le parking. On s’aventure alors dans les ruelles blanchies sous un véritable soleil de plomb. Malgré la chaleur, on n’arrête pas de lâcher des –”Waouh!” et des “C’est trop beau!” L’architecture du village est à la hauteur de mes espérances.

Néanmoins, une ombre persiste toujours au tableau: sans relâche, des hordes de touristes courent s’abriter du soleil sous les stores des petites boutiques de la caldeira. L’île est réellement victime de son succès, mais je tente coûte que coûte d’en faire abstraction. Après avoir traversé le village de long en large, on décide d’assister au coucher du soleil depuis les ruines de la forteresse, the-place-to-be à en croire les blogs.

Au fur et à mesure de notre grimpette, nous faisons face à des centaines de personnes agglutinées aux remparts et perchées sur les terrasses. Le passage est difficile, pour peu, on se croirait à la sortie d’un concert de Coldplay. Il fait moite, on étouffe et on prend alors la meilleure décision du séjour: revenir à l’aube. Ce moment paisible fut tout bonnement incroyable et a rendu à Oia ses lettres de noblesse.

Durant deux heures, l’île n’appartenait qu’à nous, baignée par la douce lumière du matin. Seuls deux chiens, intrigués par nos allées et venues, s’agitaient dans les ruelles désertiques.


J’ai enfin pu poser devant l’objectif de Johan sans devoir attendre mon tour ni grogner sur les intrus en arrière-plan. L’ambiance si particulière qui régnait m’a donné l’impression d’être une princesse des mille et une nuits. Cette seconde chance a été salutaire à “mon” île. Ça lui a permis de nous révéler le meilleur d’elle-même, dans un cadre calme et authentique. À Santorin, j’ai réellement vu la vie en bleu.

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Copyright photo: Johan Lolos.

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