Gen F

En rejoignant la communauté, vous recevez un accès exclusif à tous nos articles, pourrez partager votre témoignage et…
© Unsplash

La Suisse vote une loi interdisant la discrimination basée sur l’orientation sexuelle

Manon de Meersman
Il y a quelques jours, lors d’un référendum, les Suisses ont voté à la majorité une loi visant à interdire toute discrimination reposant sur l’orientation sexuelle d’une personne. Un fait historique, qui marque un tournant dans l’histoire des droits de la communauté LGBT en Suisse.


63% des Suisses ont voté en faveur de cette loi, avec des pourcentages au-délà de 70 dans certaines villes, comme Genève ou Bâle. “Seuls trois petits cantons germanophones du centre et de l’est ont accordé une courte majorité au ‘non'”, souligne Têtu, magazine spécialisé dans l’actu’ LGBT.

 

Jusqu’à 3 ans de prison en cas de discrimination


Cette loi vient en réalité étoffer une léglisation déjà existante, portant sur la lutte contre les discriminations et appels à la haine raciale ou religieuse. Malgré un franc succès du référendum, des opposants au projet se sont tout de même manifestés: les conservateurs suisses, notamment l’UDF, l’Union démocratique fédérale suisse qui se dit le défenseur des valeurs chrétiennes, qui a tout d’abord tenté de bloquer le processus, en étant soutenu au passage par l’UDC, l’Union Démocratique du Centre, premier parti du pays. Au final, ceux-ci n’ont eu d’autres choix que de suivre l’opinion.

Concrètement, désormais, en cas de dénigrement ou discrimination basée sur l’orientation sexuelle de la personne, que ce soit dans une attitude attisant la haine, à l’écrit, par la parole, dans des images ou des gestes, punition il y aura.

Elle ne réprimera pas en revanche des propos tenus dans le cercle familial ou entre amis, par exemple à la table d’un café. Les lieux publics et les commerces, comme les restaurants, hôtels, entreprises de transports, cinémas ou piscines ne pourront pas refuser l’accès de quelqu’un en raison de son orientation sexuelle.”


explique le magazine Têtu. Dans le cas contraire, les peines peuvent aller d’une simple amende à 3 ans de prison.


Source: Têtu

 

Lire aussi:

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Nos Partenaires