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Voilà pourquoi vous ne devriez pas manger devant votre ordi à midi

Justine Rossius

Selon une récente étude, la pause de midi du travailleur belge serait plus courte que celle de ses collègues européens, avec seulement 22 minutes de pause en moyenne. Un choix avec des conséquences financières non négligeables.


 

Tss, on vous voit là-bas, en train de dévorer un thon-mayo devant votre ordinateur, pour ne surtout pas perdre une seconde de boulot. Et vous n’êtes pas le seul à vous la jouer « pause midi express » : en moyenne, le Belge ne s’accorde que 22 minutes de pause lunch, ce qui en fait le travailleur européen avec la pause la plus courte, d’après une étude réalisée par le site d’emploi Stepstone, sur la base d’un échantillon de plus de 10.000 personnes en Belgique et dans plusieurs pays voisins.

 

La surcharge de travail comme principale raison


Selon l’enquête, nos collègues britanniques, allemands et français prendraient respectivement 24, 25 et 29 minutes de pause. Si le temps de pause accordé varie selon les employeurs, elle dure environ entre 40 minutes et 1 heure. Un laps de temps pendant lequel vous avez le droit de manger à votre aise, de prendre l’air, aller vous balader, kiffer quoi! Et pour laquelle vous n’êtes en général pas rémunéré. Parmi les raisons qui poussent les employés à ne pas prendre la totalité de leur pause, la surcharge de travail est prépondérante. En moyenne, 65 à 75 % des employés le ressentent comme tel. Mais les participants énumèrent aussi d’autres raisons comme la possibilité de quitter le travail plus tôt ou le fait de devoir assumer les tâches des collègues.

 

44 000 € net perdu


Une des conséquences de cette pause écourtée est d’ordre financier. Si l’on convertit la pause de midi prestée en valeur financière, on obtient une perte de plus de 44.000 € nets par travailleur. Sur une carrière à temps plein de 45 ans, cela correspond à une période d’environ un an et demi de travail non-rémunéré. Mais ce n’est évidemment pas tout: ne pas prendre cette pause autorisée entraîne également plus de risques de développer un burn out ou d’être moins efficace.

 

Le pause lunch idéale selon Stepstone


Stepstone a demandé à Lieselot Maes, coach du stress, et à Fien Van Hoecke, diététicienne, à quoi ressemble la pause déjeuner idéale…

1. Planifiez votre pause déjeuner


La structure et la routine aident à prendre de nouvelles bonnes habitudes. Planifiez donc votre pause déjeuner à l’avance à une heure fixe et essayez de maintenir cette nouvelle routine pendant une semaine. Prévoyez au moins une demi-heure de pause.

 

2. Ignorez les écrans


Pendant la pause, éloignez-vous de l’écran de votre ordinateur et ignorez votre Smartphone. Vous pouvez soit en faire délibérément un moment de repos, un ‘break’ visant à réduire la stimulation de votre cerveau, grâce à une promenade, par exemple. Soit opter pour un moment d’activité dynamisante, avec une session de sport ou de jeu entre collègues. Quoi qu’il en soit, choisissez de passer ce moment de récupération comme il vous convient le mieux.

Une chose est toutefois certaine: les écrans ne sont pas de la partie !

Au fait, saviez-vous que manger derrière son l’ordinateur perturbe la sensation de satiété? Comme on ne mange alors pas consciemment – et donc souvent trop – on fait alors aussi des choix moins sains.

 

3. Sortez un moment


La lumière du jour agit sur l’amygdale, le centre de la peur et l’anxiété dans le cerveau. L’effet de la lumière naturelle est ainsi 15 à 20 fois plus efficace que celui de la lumière artificielle. Alors même quand il fait gris, sortir prendre l’air pendant la pause déjeuner a toujours un effet positif.

 

4. Bougez


Il n’est pas nécessaire de faire du jogging ou de l’exercice de façon intensive pendant chaque pause de midi, mais vous pouvez toujours choisir de faire de temps en temps une forme modérée de mouvement qui se situe dans votre zone de confort. La marche, le vélo ou certains exercices d’étirement sont parfaitement suffisant.

 

5. Discutez avec vos collègues


Ne sous-estimez pas l’importance de la collégialité et du sentiment d’appartenance au travail. De bonnes relations entre collègues stimulent la production d’ocytocine, l’hormone câline. Et c’est un facteur très important pour le système de récupération du stress.

 

6. Remplissez à moitié votre assiette de légumes


Ils constituent la base de votre déjeuner et fournissent à votre corps des vitamines, des minéraux et des fibres. Surtout, veillez à varier les légumes car chacun vous apporte des vitamines et des minéraux différents.

 

7. Complétez votre lunch avec ¼ de protéines et ¼ de glucides


Le poulet, le saumon ou une option végétarienne saine, comme les pois chiches rôtis ou le tofu, sont des sources idéales de protéines. Ils procurent aussi un sentiment de satiété plus long, plus de fibres et un pic de sucre moins élevé (et donc pas de chute de glycémie durant l’après-midi). Ici aussi, la variation est cruciale!

 

8. Préparez vos repas en soirée


Au moment de préparer le repas chaud du soir, pensez à cuire déjà du riz, des pâtes ou du poulet. Vous avez ainsi déjà une bonne base pour votre déjeuner du lendemain. Et de cette façon, vous mangez aussi les restes et évitez le gaspillage de nourriture. Tout le monde y gagne!

 

Source: Stepstone.

 

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