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Marine oscille entre l’architecture, la communication et la photographie avant de trouver sa voie

Justine Rossius

Après des débuts dans le milieu de l’architecture, Marine bifurque vers la communication. Elle y déploie ses talents relationnels et en profite pour exercer sa passion : la photographie. Aujourd’hui, sa situation professionnelle lui permet de s’épanouir pleinement dans ces deux secteurs créatifs.

Trouver sa voie


« À 18 ans, j’ai commencé des études d’architecture à Liège. J’ai toujours aimé le monde de l’art, mais j’avais aussi besoin d’un côté plus terre à terre. Avec l’architecture, il y avait cette ambivalence que j’aimais beaucoup : d’un côté, la créativité et le développement de projets de A à Z, et de l’autre côté, des repères, à travers des cours de mathématique et d’histoire. C’était rassurant pour moi de me raccrocher à cet aspect plus cartésien. » 

 Il y a cette ambivalence dans l’architecture : d’un côté, la créativité, et de l’autre, les repères. 


« Mais j’ai fini par arrêter l’architecture après deux ans. Je trouvais cette discipline très intéressante mais aussi très chronophage. Mes études ne me laissaient pas beaucoup de temps pour ma véritable passion : la photographie. Je travaillais jour et nuit sur mes projets et j’avais du mal à m’y résoudre, car je ne pouvais pas explorer les diverses facettes de ma personnalité. Et du haut de mes 20 ans, je n’étais pas prête à mettre mes rêves de côté. C’est pourquoi j’ai bifurqué vers des études de communication. Je me suis dit que la meilleure manière de communiquer, c’était par le visuel. Et le côté relationnel de la formation me plaisait beaucoup. J’ai toujours été douée pour créer du contact, tisser des liens… La communication répondait bien aux divers aspects de ma personnalité. »

 

Derrière l’objectif


« J’ai commencé la photographie un peu par hasard. Étudiante, j’étais active sur différents groupes Facebook dédiés à l’art, au stylisme… Je collectionnais, à mon échelle, les pièces de petits créateurs et je me plaisais à les immortaliser. Puis j’ai commencé à recevoir des demandes de shooting, notamment de la part de l’HELMo Mode, pour des books amateurs. Et, de fil en aiguille, je me suis créé un petit réseau dans le milieu en Belgique. J’ai proposé mes services de photographe à des proches pour leur mariage et s’ils étaient contents, ils relayaient l’info. Pendant longtemps, c’est resté un passe-temps que j’exerçais en parallèle de mes études. »

 

Premiers pas


« À la fin de mon Master en communication commerciale, j’ai été engagée dans une boite de production de cosmétiques. J’espérais pouvoir y développer des projets visuels et artistiques. Mais pendant les 6 premiers mois, on me freinait beaucoup. Il a fallu du temps pour que l’équipe me fasse confiance. Et au final, le courant n’est jamais vraiment passé. C’était mutuel, on avait des personnalités très différentes. Et pour créer ensemble, c’était compliqué ; ça manquait d’alchimie entre nous. »

 

Le temps de l’épanouissement


« Aujourd’hui, et depuis 7 mois, je travaille à mi-temps comme Project Manager pour la boîte de Gaëlle Garcia Diaz. Concrètement, je fais beaucoup de création de contenus visuels pour ses deux comptes : à la fois son Instagram d’influenceuse et son Instagram commercial. Et dans ce même job, je m’occupe du Management et du développement merchandising. On est par exemple en train d’étoffer une ligne de vêtements et je suis en charge du suivi, de l’ébauche du produit jusqu’à son aboutissement. C’est très satisfaisant. À côté de ça, je suis assistante photo pour des photographes avec lesquels j’aime énormément travailler. Et je continue à bosser en tant que freelance, de manière complémentaire. J’ai enfin le temps de m’exprimer à travers mon objectif. »

J’ai enfin le temps et l’occasion de m’exprimer à travers mon objectif. 


« Que ce soit en entreprise ou comme indépendante, on me fait confiance et on me laisse beaucoup de libertés. Je m’occupe de trouver des idées originales et insolites, et j’ai à mes côtés des personnes qui m’offrent les moyens de les concrétiser. Je suis vraiment reconnaissante de collaborer avec des entrepreneurs inspirants au quotidien, ça me nourrit. »

 

Perspectives d’avenir


À la question « où te vois-tu dans 5 ans ? », Marine nous répond : « J’aurai 32 ans, donc je pense que les choses n’auront pas beaucoup changé. J’ai envie de prendre le temps d’apprécier ma situation actuelle parce qu’elle me comble. Je n’ai pas envie de vivre à 100 % de la photographie, à titre d’indépendante, pour l’instant. Ce que j’adore, justement, c’est d’avoir des moments pour me ressourcer niveau idées, inspirations… et de ne pas être H24 derrière mon appareil. »

Réalisation avec Marine Lemaire.



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