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Je pleure après le sexe, c’est normal?

La rédaction
Selon une étude scientifique australienne, le sentiment d’anxiété ou de “blues” après une relation sexuelle est la conséquence d’un changement hormonal. Le phénomène toucherait la moitié des femmes.

 

1 femme sur 2 ressent de l’anxiété après l’amour

Selon une étude du Queensland Institute of Technology, sur 230 femmes interrogées, 46 % avouent avoir déjà ressenti de l’anxiété, de la mélancolie ou même de l’agressivité après un rapport sexuel. Pour 5,1 % d’entre elles, ce sentiment est récurrent.

Mieux comprendre la dysphorie post-coïtale

Le mot scientifique pour décrire ce phénomène de mélancolie post-sexuelle est celui de dysphorie post-coïtale. D’après le Pr Robert Schweitzer, auteur principal de la nouvelle étude, ce sentiment proviendrait d’un changement hormonal important après un orgasme. Ces résultats confirment ceux publiés dans une précédente enquête scientifique de 2011 où l’on parlait de 32,9 % des femmes touchées par ce sentiment dépressif après l’acte sexuel.

En publiant son étude et ses résultats, le Dr Schweitzer souhaite reconnaître ce sujet afin de rassurer les femmes qui culpabilisent de ressentir de la mélancolie après un rapport sexuel satisfaisant.

Une réaction commune

Le sex blues n’est pas anormal, au contraire puisqu’il est ressenti par la moitié des femmes. Selon le site Sexologie Positive, “pour 5% d’entre elles, cela serait même quasi systématique”. Alexandra Hubin rappelle d’ailleurs dans cet article que “la dysphorie post-coïtale ne serait pas liée à la qualité de la galipette. Les suites de ces décharges hormonales qui provoqueraient ce blues post-coïtum sont provoquées par le relâchement de la tension sexuelle qu’elle entraîne. Elle peut tout simplement expliquer notre fragilité émotionnelle dans les moments qui suivent une partie de jambes en l’air”. Pas de quoi s’inquiéter, donc. Mieux vaut d’ailleurs accueillir les émotions que de les réfréner.

Par contre, dans certains cas, les larmes peuvent impliquer une détresse émotionnelle ou une tristesse qu’on tente de cacher, quand on sait qu’on va rompre mais qu’on a encore des rapports par exemple, quand on manque de confiance en soi, parce qu’on se sent coupable d’avoir eu du plaisir, parce qu’on a été victime d’abus dans le passé, etc. Dans ces schémas bien précis, une psychanalyse peut vous aider à comprendre les causes.

 

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