Gen F

En rejoignant la communauté, vous recevez un accès exclusif à tous nos articles, pourrez partager votre témoignage et…

Hugo Clément s’infiltre dans un élevage de porcs et les images sont atroces

Justine Rossius

Il y a quelques jours, Hugo Clément, journaliste pour Konbini, s’infiltrait dans un élevage industriel de porcs, en France. Âmes sensibles s’abstenir: certaines images sont insoutenables.


 

Novembre 2018: Hugo Clément, journaliste star de Konbini, s’est infiltré clandestinement et en pleine nuit dans un élevage industriel de porcs, en Seine-Maritime. Il a filmé tout et a publié les images en Stories, sur son compte Instagram. Dès son arrivée, il a été frappé par l’odeur qu’il décrit comme “hardcore”. On découvre alors une espèce de maternité où les truies sont enfermées pendant qu’elles allaitent les porcelets. Les cages dans lesquelles elles sont enfermées sont à peine plus grandes qu’elles. Elles ne peuvent pas se retourner et passent leur journée à nourrir les porcelets. Certaines truies sont plus grandes que les cages. Résultat: les barrières leur cisaillent le corps.

 

Attention: images difficiles


Mais le pire est à venir… Le journaliste s’intéresse alors aux porcelets. Ceux qui sont élevés pour être abattus six mois plus tard et transformés en viande. On découvre des porcelets morts dans les enclos, ou agonisants. Ils n’ont pas réussi à se nourrir et ont été écrasés contre un mur par des employés sans cœur. Des seaux servent à entasser les bêtes mortes: bah oui, soigner un animal, ça coûte de l’argent. C’est plus rentable de les jeter à la poubelle. Selon Hugo Clément, le taux de mortalité chez les porcelets dans les élevages industriels est de 20 %. Ces cadavres ne font donc pas figures d’exception. Autre chiffre, autre effroi: 95 % des cochons sont élevés dans ces conditions, sur caillebotis. Ces animaux ne voient jamais le ciel et marchent sur des grilles toute leur vie.

 

Informer, montrer, faire prendre conscience


Avec ces images, Hugo Clément ne souhaite pas blâmer les éleveurs: nous mangeons trop de viande et ceux-ci sont obligés d’élever un grand nombre d’animaux dans des petits espaces. Le pire, c’est que ce qu’ils font est légal. Mais que faire, nous, en tant que consommateur? Devenir veggie, bien sûr mais aussi, si l’on souhaite continuer à manger de la viande, se fournir directement dans des fermes, chez des petits producteurs locaux. Vous serez ainsi sûre de manger du cochon élevé en plein air.

 

Pour voir ce reportage Instagram, rendez-vous sur le compte d’Hugo Clément (story épinglée: PORCS).

 

À lire aussi:

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Nos Partenaires